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6 mars 2007

Senghor

E-mail :ouspara@yahoo.fr

Senghor : Un centenaire de célébrité.

9 octobre 1906 – 9 octobre 2006, un siècle de cela que naissait un fils prodige Léopold Sédar Senghor à Joal dans la province de Sine( Sénégal). Cet homme à la fois Sérère du côté de son père Basile Diogoye Senghor riche cultivateur et Peul de sa mère Guilame Bakoum a marqué son temps.

Premier noir à la Sorbonne suite à une bourse, il arrivera en octobre 1928 à paris, puis il entra au lycée Louis Le Grand où il fut admis à l’agrégation de grammaire en 1933. Il fut successivement : Président d’une association d’étudiants de l’Afrique de l’ouest ; membre du journal ‘’L’étudiant Noir’’ ; Partisan de la négritude qu’il définit comme étant « L’ensemble des valeurs civilisationnelles du monde noir telles qu’elles sont exprimées dans la vie et dans les œuvres des auteurs noirs. » Le 20 octobre 1934 : Début de son service militaire au 150eme régiment d’infanterie à verdum, le 8 novembre de la même année, il passa au 23eme régiment d’infanterie à paris. Il fut aussi père fondateur de la francophonie : « c’est donc en janvier 1944 et par la volonté de Charles de Gaulle que n’acquit non seulement l’idée et la volonté, mais surtout la possibilité de la francophonie…C’est ainsi du moins nous l’avions compris Habib Bourguiba, Hamani Diouri et moi explique t-il. »

Cet illustre poète fut en outre chef du premier gouvernement de la république du Sénégal nouvellement indépendante( du 05 septembre 1960 au 31 décembre 1980, date à laquelle il démissionne volontairement de ses fonctions de Président. En 1993, il est élut à l’Académie française. Cet homme quitta ce monde depuis le 20 décembre 2001 à l’âge de 95 ans en France à verson.

Définition de la francophonie selon Senghor : « l’ensemble des états, des pays et des régions qui emploient le français comme langue nationale, de communication internationale, langue de travail ou de culture. »

Cet homme de culture d’une notoriété inédite fut célébré à l’occasion de son anniversaire au-delà des frontières nationales de son pays non seulement, mais aussi du continent africain.

En effet, en guinée, notamment à Conakry, les lycées et universités ont servi de cadre à des conférences portant sur des thèmes divers : Senghor et la francophonie, la rencontre des cultures dans l’œuvre poétique de L. S Senghor, cela durant un mois.

L’événement fut clôturé le mercredi 20 décembre à partire de 10h aux lycées de Yimbaya( dans la commune de Matoto à Conakry) et à Friguiagbè( dans la préfecture de Kindia chez la famille maternelle du chef de l’état). Désormais, les deux grands lycées de ces localités portent le nom de Senghor. Ce mercredi jour de clôture au désormais lycée Senghor de Yimbaya, l’ambiance était grandiose, parfumée, assaisonnée des potentialités folkloriques et culturelles, mais aussi de la musique M’balak du Sénégal, le tout rythmé par la docilité des gestes et des pas de danses que, les Yimbayannaises ont su offrire à leurs hôtes, à la tel point que même les grandes personnalités les plus sceptiques ont fini par céder à la provocation des jeunes demoiselles.

La cour ornée des banderoles et des posters avec des portraits du poète et certaines de ses citations était envahie de monde. Certains spectateurs, pour suivre le déroulement de la cérémonie s’étaient accrochés au sommet de l’étage.

Une file de jeunes filles habillées en leppi (indigo) pagnes traditionnels des peuhls du Foutah faisait limite entre les spectateurs et la passerelle. On notait la présence du représentant des ambassades : De la France M Gérard Laurent, du Sénégal, du ministre de l’Enseignement pré – universitaire, du maire de la commune de Matoto, les directeurs communaux de l’éducation de la ville de Conakry et des proviseurs de certains établissements. Il eut des discours de joies et de satisfaction dont entre autres celui du proviseur du nouveau lycée ‘‘L.SS.’’ qui se réjouit de la confiance portée à son école pour le choix. Il y a eu également des récitations des poèmes de Senghor, de l’hymne de récital et des concours de poèmes dont les deux premières gagnantes furent des lycéens de Koffi Annan. Les kantés balafonistes héritiers de ‘‘Sosso Bala’’ composés aussi d’élèves par leur prestation originale mirent un terme à la cérémonie.

Reportage réalisé par Mamadou Diawo Barry

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