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6 avril 2007

manque d'eau à conakry

Manque d’eau à Conakry : Un casse tête La guinée étant considérée comme le château d’eau de l’Afrique occidentale, le manque d’eau dans la capitale et dans beaucoup d’autres régions du pays dévient une situation intenable pour les citoyens surtout pour les femmes et enfants. Ces deux couches sont les plus touchées par ce phénomène. Tôt le matin, enfants et femmes parcourent de longues distances à Conakry, armés d’ex bidons d’huile venus de la Hollande , à la recherche de la denrée rare, à défaut d’eau de robinet, ils se contentent de l’eau rouge des puits traditionnels. Les plus chanceux qui habitent les quartiers favorisés, attendent tard dans la nuit entre 2h et 4h pour voir les gouttes d’eau de la SEG , coulées. Les nantis eux, disposent de forages alimentés par le courant électrique de notre EDG et font esprit de solidarité avec les pauvres riverains. A Conakry, il y a des quartiers qui ont même oublié l’affaire d’eau de robinet depuis trois ou quatre ans. Maintenant, ce sont des fourmis et d’autres insectes qui ont remplacé la précieuse eau dans nos tuyaux rouillés. Cette grave crise touche également les écoles où les chefs d’établissements ont du mal à y faire face. Avec autant de monde, il est vraiment difficile de gérer les toilettes et en un mot l’hygiène. Les élèves et étudiants n’échappent pas aux différents problèmes de la corvée de l’eau dans les quartiers de notre capitale. Ceux parmi eux qui habitent les quartiers favorisés, attendent comme les autres, tardivement, pour puiser. Le drame dans cette affaire est que les élèves ont souvent cours le lendemain à partir de 8h, et dire qu’ils comprendront les leçons données en classes relève de l’imaginaire. Toujours dans les écoles, l’arrosage des cours et des parterres a cessé depuis belle lurette, du coup la poussière semble être le compagnon idéal des élèves. Quant aux toilettes, leurs odeurs deviennent irrespirables et rendent la respiration insoutenable pour les usagers et visiteurs. Dans les salles de classes, les carreaux ont changé de couleurs là où on en trouve, plus d’opération de lavage, mais plutôt un simple balayage. La crise d’eau qui tenaille la population doit attirer l’attention du gouvernement, à qui il revient de trouver des solutions urgentes pour nous sortire d’affaire. En tout cas, les maladies liées à la mauvaise qualité de l’eau sont nombreuses et entraînent des dégâts énormes sur la santé de la population. En guinée, la diarrhée constitue la 3éme cause de morbidité( après le paludisme et les infections respiratoires aiguës) et la 4éme cause de mortalité après les infections aiguës, la rougeole et le paludisme). Les agents infectieux qui provoquent la diarrhée se propagent habituellement par les voix orales et fécales, c’est à dire l’indigestion de nourriture ou d’eau contaminées ou par contact avec les mains souillées. Cependant, l’annonce par le Japon d’une aide à notre pays pour l’extension du réseau d’adduction d’eau de la capitale guinéenne, constitue, un ouf de soulagement pour la population. Tout comme l’aide française d’un million d’euro pour remettre certaines stations de pompage d’eau comme celui de KAKIMBO en marche, s’annonce porteuse d’espoir. Mais, la question qu’on pourrait se poser c’est de savoir, pourquoi la guinée attend toujours des aides extérieures pour résorber ses difficultés ? Aissatou yéro Bah TSS Lycée de Kipé
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