foniké

Foniké

Jeune en soussou  est un personnage fictif dont le rôle consiste à décrypter, analyser et critiquer le fonctionnement du système éducatif guinéen. Ici, humour et réalité s’affrontent, gare aux allergiques !

Dans ce numéro, Foniké évoque la nouvelle année, la sélection…

La plume plus : Comment as-tu vécu la transition 2007-2008 ?

Foniké : parfait ! Vous savez qu’en guinée les années changent, mais tout le reste, reste. Les intellos du pays doivent se concerter pour élaborer un calendrier typiquement guinéen. Il faudra qu’il soit conforme à nos réalités, en tenant compte de notre super retard.

La plume plus : Et la fête des moutons dans tous ça.

Foniké : Vraiment il faut être moutonphobe pour parler de fête des moutons. Les gents se moquent de ces animaux, ils les exterminent et parlent de fête. Ça c’est une chose à condamner. La fête c’est quand tout le monde est content. 

La plume plus : Mais les guinéens sont très humanistes et moutonistes, puisqu’ils n’ont presque pas égorgés ces animaux cette année.

Foniké : Quelle naïveté !  Vous pensez que c’est parce que le guinéen a bon cœur qu’il n’a pas égorgé. C’est le ministre du commerce qui a provoqué la flambée du prix des moutons. La raison de cette hausse est normale, car elle est liée à la pratique de certains nigérians qui ont métamorphosés beaucoup d’enfants guinéens en mouton. Pour éviter aux chefs de famille d’immoler leurs enfants, on a proposé une spéculation, parce que même Dieu n’avait pas  permis à Abraham d’immoler son enfant. Au lycée et collège de  kipé, ce sont des poulets qui ont été distribué aux profs en lieu et place des béliers.

La plume plus : Parlons maintenant de la sélection.

Foniké : Bonne question ! Cette fois ci la méthode souaré c’est du gagnant, gagnant. Dans sa sélection, le ministre n’a pas oublié beaucoup de gens. En tout cas nos pseudos universités sont bien servies. Les autres candidats ont été parachutés dans les écoles coco professionnelles, quant à ceux qui n’ont pas vu leurs noms, ils sont destinés à la gendarmerie.

A la prochaine !