Groupe scolaire Le Savoir Un élève agresse son proviseur

Groupe scolaire Le Savoir

Un élève agresse son proviseur

La violence à l’école n’est plus un tabou. Ce milieu étant parfois celui de la mauvaise humeur, on assiste à de chaudes empoignades entre élèves et encadreurs.

Tout a commencé le 25 janvier dernier entre élèves de la 12^e sciences expérimentales et responsables de la direction du groupe scolaire Le Savoir. Les seconds auraient demandés aux premiers de verser chacun la somme de 500fg en guise de soutien aux élèves devant jouer un match de tournoi interclasses de l’école. Le refus des élèves ne se fera pas attendre, pour eux il revient à la direction de trouver la somme nécessaire pour soutenir l’équipe.

Le 29 janvier, les responsables décident de réclamer les 500fg et les élèves finissent cependant par s’acquitter. Mais le proviseur Mr Kéïta aurait sur le champ pris la décision de restituer les 500 aux élèves et de coller à chacun d’eux moins 2 sans aucune explication.

Au moment de sortir du bureau du directeur des études, Mr Kéïta croise un élève du nom de Balla Sakovogui. C’est là qu’éclate un incident entre les deux. L’auteur de l’acte affirme qu’il a été victime de coups de fouet de la part de son chef. 

En tout cas, le proviseur a fini par s’évanouir. Transporté d’urgence à Coyah ville, le lendemain il sera conduit à l’hôpital Donka de Conakry.  

Le 30 janvier, l’élève Sakovogui est invité à se présenter dans un commissariat. Informé de la situation, le fondateur de l’école en mission au moment des faits, demandera aux uns et aux autres de garder le calme. Finalement, c’est le 1^er février que Sakovogui se présentera devant la police. Aussitôt arrivé, il est jeté en prison, dit-on.

En représailles, les élèves en signe de solidarité paralysent les cours. Deux jours plus tard, la police libère Sakovogui.

En raison de la tournure des évènements, la direction préfectorale de l’éducation de Coyah réunie les parties en conflit autour d’une même table. Mme

la DPE

n’a pas manqué de fustiger les comportements de l’élève et de son proviseur : ‘’ l’élève n’a pas le droit de frapper son proviseur, cela aussi ne veut pas dire qu’il faut renvoyer une classe à cause de 500fg.’’

Les parents d’élèves, eux ont regretté l’acte et ont dit avoir pensé que la mensualité de 62.000fg est largement suffisante pour couvrir toutes dépenses des enfants à l’école.

Finalement le dénouement aura été salutaire et a permis la reprise des cours le 8 févier. Mais l’affaire n’est pas pour autant close, Sakovogui et certains de ses amis disent être sous le coup d’une nouvelle sanction pour indiscipline.

Kabinet Traoré 2^e année sociologie à Ch. Modibo Diarra. Tel : 64.45.20.92