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25 avril 2010

Université Gamal Triste réalité

Université Gamal

Triste réalité

UGANC

L’université Gamal Abdel Nasser de Conakry a fait dans le temps la fierté de tout un guinéen, cela à cause de la bonne  formation. Mais aujourd’hui, c’est plutôt le contraire. Je me pose des questions à savoir si l’université Gamal dont on a tant venté le mérite est aujourd’hui la même ?

Vous conviendrez avec moi que notre temple du savoir a besoin de reformes dans tous les domaines. En effet, il est difficile de faire la différence entre passants, professeurs et étudiants. 

L’UGANC est devenue un véritable carrefour de négoce. On y retrouve des terrains de foot pour enfants de quartiers, des fumeurs de toutes sortes, des gens qui font la lessive ainsi que de vendeurs. En plus de tout cela, des coiffeurs, gérants de cabines téléphoniques et autres photocopieurs ont élu domicile dans l’enceinte du campus. Cette situation se passe sous le regard indifférent de l’autorité.

A Gamal, on a tout sauf l’essentiel. Manque de documentations, de toilettes, de laboratoires, de profs. Il arrive que les étudiants soient envahis par la poussière provoquée par les balayeuses qui ne commencent leur travail qu’à l’arrivée des étudiants.

Certains professeurs font perdre les copies d’évaluations ou les notes  de leurs étudiants dans le seul but de rançonner les jeunes.

En outre, la cour de l’université avec son parking est devenue une vraie boite de nuit. Les voitures qui y stationnent diffusent de la musique sans se soucier  des autres. Parfois on se demande s’il y a une administration. En tout cas, on attend  une réaction  ferme du rectorat pour redonner à Gamal son image d’antan.

Ismaël Tata Diallo 2e année génie chimique. Tel : 62-38-93-44      

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