Education Les enseignants menacent

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Les enseignants menacent

Les enseignants guinéens ne sont toujours pas satisfaits de leurs conditions de vie. Ils n’excluent pas de recourir à la grève.

Le 18 septembre dernier, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) et la fédération syndicale et professionnelle de l’éducation (FSPE) ont écrit au gouvernement.

La lettre s’adresse aux ministres en charge de l’enseignement (pré universitaire, technique et supérieur) ainsi qu’au ministre de la fonction publique.

Les enseignants ont tenu à rappeler le protocole d’accord signé avec le gouvernement le 22 juin 2008. Deux ans après, certains points évoqués ne sont encore pas appliqués. Parmi eux, 15 sont en attente d’application. Il s’agit de : la prime de zone de certaines préfectures, la prime de préparation, la prime de classe multigrade, l’indemnisation risque (laboratoire), la prime d’encadrement pédagogique, la prime d’indemnisation en documentation, indemnisation d’installation, indemnisation réquisition (annuelle), indemnisation maladies de longues durée, la grille salariale, indemnisation mutuelle : logement social, denrées alimentaires, la correction du paiement de 10% de l’augmentation du salaire indiciaire de mars 2010, le déblocage des salaires avec rappels de 177 enseignants bloqués depuis janvier 2010, l’engagement et la prise en charge des engagés de 2008/09 déjà identifiés et la publication des résultats des examens professionnels. 

En tout état de cause, le gouvernement semble avoir pris la menace aux sérieux. Les départements ont dit avoir pris les dispositions pour éviter un bras de fer. Les enseignants eux n’ont pas encore dit leur dernier mot. La raison, les congés accordés aux élèves pour cause d’élection.

Tout porte à croire que le gouvernement de transition transférera cette ‘’bombe’’ aux futures autorités. Là, il ne restera plus qu’à désamorcer la crise pour sauver l’année académique.

Sow Mamadou Samba