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26 mars 2011

Sale temps pour les étudiants guinéens

 

Education

 

Sale temps pour les étudiants

Les étudiants guinéens restent soumis à de nombreux problèmes qui freinent parfois considérablement leurs études.

Partout dans le monde, lorsqu’on parle d’étude, il faut forcement faire allusion au moyen matériels et financiers. Mais le cas spécifique de la Guinée montre que les apprenants ont un manque d’outils adéquat. Pourtant, ils arrivent à tenir le coup.

Apres la longue et rude transition, les conditions de vie du guinéen ne font que se dégrader. Elèves et étudiants ne savent plus ou mettre la tête. Apres l’augmentation du prix du carburant qui s’est aussi répercuté sur les autres secteurs, la situation est intenable. Au niveau des taxis, le tronçon qui était à 1000fg se négocie maintenant à 1500fg celui des minibus varie de 800 à 1000fg. Coté logement, la situation est identique. Des chambres qui étaient à 45.000 et 50000fg ont connu une hausse de 5000 à 10000fg. A Dubréka par exemple, le prix d’une simple chambre à coucher varie entre 35.000 et 45.000fg. Du coup, on peut même demander à l’étudiant d’achever la chambre avant d’y aménager. A souligner qu’une avance de 6 à 12 mois est exigé dans le contrat. Interroger sur le même sujet, un étudiant en licence 3 anglais à Kankan nous confie que même pendant les vacances il est obligé de payer les 3 mois pour ne pas perdre sa chambre. A Kindia et à Labé, les étudiants estiment que la maigre pécule ne suffie pas pour payer à la fois le transport, le loyer et la nourriture. Pourtant, la distance qui sépare l’université du centre ville est énorme. Les étudiants de N’zérékoré quand à eux se plaignent du manque de documentation. A Conakry les difficultés sont presque les mêmes : manque criard d’électricité et le coût élevé de la connexion à Internet constituent un véritable handicap pour les étudiants et élevés.

A voir toutes ces difficultés, on se rend compte que l’étudiant guinéen est doté d’un courage extraordinaire. Reste à savoir si le régime du Pr Alpha condé pourra répondre aux nombreux défis auxquels l’école guinéenne fait face.

Amadou Barry, L3 journalisme à Mercure

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