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26 mars 2011

La honte

Editorial

La honte

S’il y a une chose qui est délaissée en Guinée, c’est bien les toilettes. Dans les familles, dans l’administration, les toilettes sont de simples dépotoirs.

Personne, oui personne ne se soucie de leur état. Ce constat est le même dans les établissements d’enseignement publics ou privés.

De l’université de Sonfoniah en passant par les lycées du 2 octobre, du 1er mars de Matam, du collège de Kipé, un spectacle de désolation règne. Dans un passé encore récent, au lycée de Kipé on devait s’armer d’un sachet d’eau pour faire ses besoins dans les WC. Heureusement qu’un groupe d’ex élèves de l’école a pu convaincre l’agence des musulmans d’Afrique de doter le lycée d’un forage.

Néanmoins, le paradoxe guinéen lié au manque d’eau n’est pas la seule cause qui explique le malaise des toilettes scolaires et universitaires. Il y a aussi le manque d’entretien de ces lieux. Pas de nettoyage. Du coup, les matières fécales et plastiques laissées par les visiteurs se donnent rendez-vous dans la tuyauterie. La cohabitation étant difficile, bonjour le désordre !

Il arrive très souvent d’entendre les chefs dirent qu’ils sont dépassés par cette situation. Pourtant, on peut bien se demander quel est alors leur rôle ?

Dans bien d’écoles, on est obligé de se boucher le nez lorsqu’on passe à proximité des toilettes. Pas étonnant lorsqu’on est obligé d’adopter le même style quand on arpente les escaliers du bâtiment qui abrite les ministères de l’enseignement (pré universitaire/supérieur).

En attendant de trouver une solution à la question des toilettes, on se débrouille comme on peut avec tous les risques sanitaires qui y découlent.

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