Problématique des infrastructures

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Problématique des infrastructures

De nos jours, les infrastructures scolaires de Guinée dans leur quasi-totalité ne répondent pas aux exigences modernes.

Le constat est alarmant car la majorité des établissements sont victimes de dégradation très poussée. Du primaire au secondaire en passant par le supérieur et l’enseignement technique et professionnel, le vieillissement des infrastructures qui datent du temps colonial ou des 1eres ères de l’indépendance frappe le visiteur.

Partout ou presque, les bâtiments souffrent du manque de rénovation et de l’étroitesse des salles devenues petites face à des effectifs de plus en plus croissants.

Dans beaucoup d’établissements scolaires publics, on rencontre des salles de classes où enseignants et élèves ne sont pas à l’abri des intempéries de la nature (soleil, vent, pluie…). Parfois sans porte, ni fenêtre, sans compter que ces constructions connaissent une insuffisance notoire de matériel de travail.

Certains de ces établissements deviennent ensuite des nids de moustiques, de mouches, de cancrelats où de refuse pour les souris, oiseaux et chats errants. A signaler que dans la Guinée profonde, la situation reste préoccupante. Il y a dans ces localités, des écoles où tout se mélange, enseignants et élèves pour les cours du matin jusqu’à l’après midi et les animaux de différents types, le soir pour un éventuel repos. On remarque aussi dans ces localités, que des jeunes s’associent et organisent des soirées dansantes et y font tout ce que bon leur semble. Cela se passe sous l’œil complice et indifférent des élus locaux avec la participation de certains enseignants.

Notons que les infrastructures scolaires souffrent de tous les maux et sont confrontés à des problèmes de tous genres. L’Etat devrait prendre les dispositions utiles pour corriger les insuffisances constatées et apporter des solutions à la mesure de ses moyens en créant des projets de rénovation, de construction et d’entretient des édifices. De nombreuses personnes se posent la question de savoir où va l’argent de l’APEAE (association des parents d’élèves et amis de l’école) et d’autres montants payés par les élèves ?

L’espoir reste permis qu’avec l’arrivée d’un président professeur, les choses vont s’améliorer au niveau des écoles.

Moussa Kaba, L2 sociologie UNIC de Lambandji. 64.72.98.32/65.85.45.15