Commune de Dixinn Examen sous forte pluie

Commune de Dixinn

Examen sous forte pluie

A Dixinn c’est sous une pluie battante que les candidats à l’entrée en 7^e année ont entamé les épreuves le 23 juin.

Dixinn compte pour cette année, 3.199 candidats dont 1500 filles venus d’écoles publiques, privées et franco-arabes repartis dans les 11 centres de cette localité.

L’un de ces centres est le collège 1 de Donka qui partage la même cour que le lycée de Donka, également centre d’examen.

Très tôt ce matin, élèves et surveillants se sont précipités vers leurs centres respectifs. Dans ce centre du collège1 de Donka, 413 candidats dont 134 filles se sont donné rendez-vous. Ils venaient de 6 écoles de la commune : Dixinn centre1, Ste Thérèse, Atlantique, Sagalé, Ahmed Sékou Touré et Salématou Touré. Parmi ces établissements, Dixinn centre1 est le seul établissement public du lot.

Avant la montée des couleurs, le chef du centre a réuni tous les surveillants au secrétariat. Il a attiré leur attention sur la fouille systématique de chaque candidat avant la rentrée dans les salles, le contrôle de l’identité des enfants et le respect scrupuleux des règles d’évaluation gage certaine de la transparence à cette évaluation.

Le commissaire central de la police de Dixinn est lui-même venu au centre constaté le dispositif sécuritaire mis en place. Ensuite, c’est sera au tour du général Mathurin Bangoura ministre de l’urbanisme et de l’habitat d’arriver sur place. A ses côtés, le président de la délégation spéciale de Dixinn, le conseiller spécial du ministre de l’enseignement pré universitaire et de l’éducation civique. La délégation se dirigera ensuite au premier étage du lycée de Donka pour lancer l’épreuve de rédaction en présence des responsables des 2 centres. Devant la presse, le général Mathurin a fait savoir que le crédo de cette année est ‘’la tolérance zéro’’ c’est dire qu’aucun cas de fraude ne sera toléré. Les candidats seront donc évalués à travers leur valeur intrinsèque. Il dira en outre que l’enseignement de masse ne sera plus appliqué. Du coup, n’iront en classe supérieure que ceux qui ont la moyenne.

Après le lancement, les officiels ont demandé aux journalistes de libérer les lieux. Une demande qui a fait grincer des dents du côté de la presse.

Thierno Ibrahima Diallo, 3^e année médecine à UGANC