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31 juillet 2011

Education pour tous La Guinée en retard

 

Education pour tous

La Guinée en retard

La coalition guinéenne pour l’éducation, a tenu du 29 au 30 juin, un atelier pour faire l’état des lieux sur les progrès et défis en matière d’éducation en Guinée. La société civile tente de conjuguer ses efforts pendant que le pays traîne les pays.

Une éducation de qualité pour tous est possible, ce slogan est celui de la coalition nationale guinéenne pour l’éducation. Cette coalition regroupe 18 structures qui luttent pour un accès équitable à l’éducation pour tous les citoyens.

Il ressort des analyses que depuis le forum mondial de Dakar sur l’éducation en 2000, des progrès ont été accomplis en Guinée.

L’école guinéenne connait de nos jours un taux brut de scolarisation moyen de 77,5% contre 52% en 2001. Le taux d’analphabétisme lui est passé de 65 à 78%. Au cours de la rencontre qui s’est tenue à l’INRAP (institut national de recherche et d’action pédagogique), El hadj Lary Diallo, président de la coalition s’est réjouit par ailleurs des efforts fournis en matière d’éducation de la jeune fille. La Guinée a fait un bon en avant, 51% en 2001 à 70 en 2009.   Néanmoins, des obstacles demeurent quant à l’atteinte par la Guinée des objectifs du millénaire pour le développement. La Guinée risque de ne pas être au rendez-vous de 2015.

En effet, la part du budget national alloué à l’éducation varie entre 12 et 16%, pourtant, le forum de Dakar prévoit 25 à 40%. Des disparités persistent également entre zones urbaines et rurales. A cela s’ajoutent la corruption et le retard dans le respect des engagements pris par les partenaires au développement.

Pour donc aller vite et bien, la Guinée doit construire 3000 salles de classes au primaire par an et cela d’ici 2015 et procéder au recrutement de 5000 enseignants pour espérer scolariser plus de 400.000 enfants.

C’est donc pour transformer ces vœux en actes que la coalition guinéenne pour l’éducation entend jouer son rôle. Un rôle qui va se traduire par un rappel aux autorités et bailleurs de fonds de leurs engagements tenus à Dakar.

Mamadou Samba Sow    

                                                 

 

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