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23 octobre 2012

Mme Hawanatou Camara gynécologue-obstétricienne conseillère technique en santé maternelle et néo-natale M Ship Guinée.

Femme modèle

Mme Hawanatou Camara gynécologue-obstétricienne conseillère technique en santé maternelle et néo-natale M Ship Guinée.

hawatou

‘’Quand une femme a un métier elle doit se battre  pour l’exercer et tenir bien.  Ça y va de notre réussite.’’

La Plume Plus : parlez-nous de vos études ?                               

Mme Hawanatou Camara : J’ai fait mon école primaire à Madina cité2. Ensuite j’ai fait l’examen d’entrée en 7eme année à l’école primaire de Dixinn. Pour le collège et le lycée j’ai étudié à  Coléah. J’ai fais la faculté de médecine premier degré à Hadja Mafory Bangoura après deux ans après j’ai été admise au concours d’accès à l’université où j’ai fait la faculté de médecine de Conakry. J’ai travaillé à l’hôpital Donka et je me suis spécialisé en gynéco-obstétrique.

En résumé quelle sont vos activités ?

Mes activités maintenant sont nombreuse je  fais la consultation et la prise en charge des femmes en grossesse au niveau du centre de formation en cancérologie.

Avez-vous d’autres activités parallèles ?

C’est très difficile d’avoir une activité parallèle à celle que je pratique c’est pratiquement impossible.

Comment menez-vous de votre vie au foyer ?

En principe j’ai eu la chance d’avoir un foyer un peu stable et très équilibré. Je n’ai pas de problème. Mon mari comprend parfaitement bien mon programme parce que si tu à une femme qui se réveille à 5h30 pour revenir à la maison à 22h ou 23h c’est très difficile.

Quelques fois même tu sors pour faire des activités pendant deux à trois semaines en dehors du ménage et dans la Guinée profonde.

Rencontrez-vous des difficultés au cours de vos activités ? 

Dans le travail c’est facile mais il y a aussi des difficultés au cours  de nos voyages pour la formation, le suivi, l’évaluation. C’est l’état des routes qui est la difficulté principale.

Quel regard portez- vous sur les femmes qui ont des postes de responsabilité ?

Vous savez les postes de responsabilité dans les pays africains, il faut faire de la politique. Le problème chez nous ici les femmes intellectuelles font très peu la politique. C’est  pourquoi on pense  très peu aux femmes. Nous avons plein de cadres parmi les femmes qui occupent des positions là où elles travaillent. Mais comme elles ne font pas la politique, elles ne peuvent pas être vues sur le plan national.

Dans ce cas quel appel lancez-vous aux femmes pour leur émancipation ? 

Je dis aux femmes comme le disait notre feu président  Ahmed Sékou Touré,  le premier mari de la femme ce son métier.  Elle doit se battre et exercer son métier. Quand une femme a un métier, elle doit tenir bien ça y va de notre réussite.

Les hommes peuvent s’occuper de nous pendant un temps, mai il y a combien de veuves ? Si le mari meurt,  on emporte tous les biens et la femme est seule avec ses enfants. Comment faire ?  Quelques fois le mari peux aussi tomber malade et n’arrive plus à subvenir aux besoins comme avant. Mais si la femme travaille, elle peut combler les trous.

Quel est votre message de la fin ?

Je demande aux uns et aux autres de lire beaucoup. Lorsqu’on lit, on apprend beaucoup aussi.

Oumou Bah   

 

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