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14 janvier 2013

ISSEG Colère des étudiants et diplômés

ISSEG

Colère des étudiants et diplômés

Depuis  deux ans, les diplômés  de l’institut supérieur des sciences de l’éducation de Guinée restent sans orientation.  Pourtant, dans les conditions normales, chaque promotion d’étudiants de l’ISSEG doit être orientée puis engagée aussitôt dans la fonction publique dès après sa sortie. Après avoir longuement négociées avec les autorités, les 2 promotions décident de  s’organiser et de mettre en place la CSSDE-ISSEG (commission de suivi de la situation des diplômés et étudiants de l’ISSEG). Le chef  de file se nomme Benjamin Félémou. Ainsi, à partir du 10 décembre dernier, ils décident de se rendre à l’ISSEG et d’arrêter les cours jusqu’à ce que leur situation soit régularisée. Selon eux, il y a 1.258 diplômés abandonnés à eux-mêmes. Ils ont accusé les autorités du ministère de l’enseignement pré universitaire d’avoir engagé et muté à leurs places 780 jeunes. Ces derniers ne seraient même pas des sortants dudit institut et n’auraient donc aucune formation pédagogique. Le responsable de cette situation serait selon les étudiants, Mohamed Diané directeur des ressources humaines au département de l’enseignement pré universitaire.

 « Sans l’engagement des diplômés, il n’y a pas cours à l’ISSEG » voilà un des slogans qui était accrochés sur  le portail de l’ISSEG le matin du 10 Décembre 2012. Les  diplômés ont été rejoints par des étudiants qui ont demandé que justice soit rendue.

Le face-à-face entre mécontents et forces de l’ordre a fini par dégénérer. Au finish, on a recensé des blessés et des interpellés qui seront conduits à la CMIS (la compagnie mobile d’intervention et de sécurité) d’Enco 5. Parmi eux,  Benjamin Félémou.  Les 30 personnes passeront 3 jours en prison. Dr Mohamed Lamine Bayo directeur général de l’ISSEG, a reconnu le caractère légal de  l’action mais a déploré la manière de faire. Pour lui, les étudiants sont allés vite en besogne. Sur  Bonheur FM, il s’est défendu « l’ISSEG n’est pas une institution d’emploi, mais une institution de formation ». Un concours pour sélectionner les diplômés à engager dans la fonction publique pourrait être la dernière solution. Mais les concernés affirment qu’il est hors de question de se soumettre à un quelconque concours qui serait d’ailleurs une première à l’ISSEG. Il est pourtant nécessaire de  faire vite car chaque année, c’est des centaines de jeunes qui reçoivent leurs diplômes d’enseignants du secondaire.

Thierno Abdoul Diallo

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