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27 novembre 2007

SOS pour les filles domestiques de la guinée Pour

SOS pour les filles domestiques de la guinée

Pour fuir la pauvreté dans les villages de nombreuses jeunes filles villageoises  se dirigent vers la capitale guinéenne en quête d’une richesse tant espérée à la recherche d’un lendemain meilleur. Quelques soient les motivations de ces jeunes âmes leurs attentes sont souvent déçues vu les conditions de travail et de rémunération.

D’ailleurs certaines filles subissent une terrible déception, elles sont  souvent exposées à la mal nutrition, elles sont  économiquement déçues du point de vu de leurs économies aussi, elles sont souvent victimes de grossesses non désirées.

Sur la question, certaines domestiques nous content  leurs malheurs à Conakry. Mariama Doumbouya  « je suis à Conakry il y a  près d’un an  et demi, je suis avec mon deuxième employer. Pour la première fois, j’étais dans une famille où madame n’était jamais à la maison, je passais la journée avec ses trois enfants. Mon patron, quand sa femme voyage, à la nuit tombée il venait frapper à ma porte et il me demandait de me déshabiller  en me rassurant qu’il ne dira rien à ma patronne. Je tremblais de peur et de  panique, je refusais de céder …pour la dernière fois il a menacé de me  renvoyer. Quand il a vu que cela ne marchait pas, il m’a proposé de l’argent, l’équivalent de mon salaire mensuel pour un seul acte intime. Mais je savais que si j’acceptais pour une seule fois c’est fini. Moi je sais pourquoi je suis là à conakry. C’est pourquoi j’ai demandé à ma patronne de me faire remplacer  et je suis venue ici jusqu’a présent je n’ai  pas reçue les quatre mois d’arriérés de mon salaire».

C’est le cas aussi de Halimatou  Diallo  mère d’un petit garçon.

«Aujourd’hui je ne sais plus comment retourner au village. J’étais juste venue chercher des habits, des  ustensiles de cuisine par ce que je devais me marier  cette année…je ne vois plus le père de mon enfant, c’est un homme qui travaillait à la rentrée de la cour où j’étais. Maintenant je suis  chez la femme qui m’a amené et je suis entrain d’utiliser le peu d’argent que j’économisais, comme vous le voyez je suis avec quatre  autres filles de la même situation  et nous dormons tous ici sous la véranda,  il n’y a pas de place à l’intérieur».

D’autres phases de la déception, des filles domestiques, est la  renumérotation qui n’est toujours pas à la hauteur des attentes.

                                                                Moussa Kaba                                                                                                             

                                                                                                                                60 42 18 49

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