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26 février 2008

Le manque d’équipement un handicape pour la formation des élèves

Le manque d’équipement un handicape pour la formation des élèves L’école étant un lieu de donnée et de recevoir devrait remplir les conditions requises pour une bonne formation de la future élite. En effet, les élèves doivent travailler dans un environnement propice qui répond à leur exigence car la recherche du savoir demande l’utilisation de moyens et de connaissances. Or, il est regrettable de constater que ces écoles ne sont en rien dotées d’équipements. Les établissements comme : les de kipé, de Bonfi, Lambandji, Matam (avec son labo délabré) le lycée du 2 octobre….n’ont pas un centre de formation à l’outil informatique. L’on se rappelle du don de 500 ordinateurs par le boxeur Béa Diallo à l’école guinéenne. Une manière d’aider les élèves à connaître ce que, nous considérons jusqu’à présent comme un bijou de la technologie. Qu’en est-il aujourd’hui de ces outils ? Ils ont sans doute pris des destinations inconnues. Certains chefs ont fait la politique politicienne en faisant semblant d’aménager des salles pour ces machines. Pourtant, ils savent que c’est l’avenir du pays qui est en jeu et que la formation des futurs cadres incombe à chacun. Au lycée de kipé, un élève nous confie ceci : ‘’Nous souffrons beaucoup surtout nous les élèves des sciences expérimentales, nous finissons le secondaire sans connaître un seul corps chimique. Il devait y avoir des labos pour tenter certaines expériences car tout cela rentre dans notre formation’’. A l’université de Sonfoniah un étudiant à son tour, affirme : ‘’Nous avons un cyber dont le prix de connexion est de 1000 fg la demi-heure, mais le début est très lent et le nombre d’ordinateurs opérationnels ne dépasse pas 10. Pourtant, il y a plus de 17.00 étudiants ici’’. Ces propos laissent entrevoir qu’il y a un blocus quant à l’accès au savoir dans notre pays. On a dit pourtant que : Quiconque bloque l’accès au savoir est considéré comme un criminel. Celui qui dit élève compétent doit aussi parler de documents riches. Dans les conditions normales, les élèves devraient être des chercheurs et non des consommateurs de leçon comme des machines programmées. Sinon, cela engendrerai la paresse et la baisse de niveau. Mais le problème est qu’il n’ y a ni bibliothèque dans nos écoles, ni labos. L’élève est donc obligé de grandir dans cet environnement où il n’a que le maître et le tableau comme compagnons de route. A l’université, la même chose se produit. Le public et le privé sont presque tous dans le même lot, sinon que la seule différence se situe au niveau des effectifs ; pléthoriques pour le premier et acceptables pour le second. La récente manifestation des étudiants en médecine de l’université Kofi Annan illustre bien le mal qui ronge l’enseignement guinéen. Car, cette université réputée être l’un des plus grands établissements d’enseignements supérieurs privés de guinée, ne dispose pas de moyens suffisants pour permettre une bonne formation de ses étudiants. Pourtant, la scolarité avoisine les 2000$ par an. Que dire donc du manque d’équipements dans ces établissements, si non qu’un refus de la part des dites autorités qui préfèrent amasser de grosses fortunes plutôt que d’investir ? Pour que nous ayons des élèves et étudiants compétitifs à l’échelle internationale, il faudrait qu’on fasse de l’éducation une priorité tout en la décantant des problèmes qui peuvent porter un impact négatif sur la formation. Toupouvogui Siba 3emeannée animation culturelle U.G.L. Sonfoniah
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