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27 février 2010

l'école guinéenne et ses maux

L’éducation guinéenne et ses tares

A l’aube du 21e siècle, l’éducation est au centre des préoccupations de la plupart des Etats, car comme on le dit :’’ il n’ y a de richesses que d’hommes’’. En Guinée, l’école a pour maux : pléthore, faible niveau, corruption…

En effet, à quoi servirait toutes les richesse du monde s’il n’y pas d’hommes capables de les transformer ou s’en servir à des fins utiles ? Rien, absolument rien car la matière première à l’état brute ne vaut pas grand-chose. Tout le monde reconnaît aujourd’hui que l’école est le pivot de tout développement. C’est pourquoi en guinée, la question de l’éducation est préoccupante, il y a un travail herculéen encore à faire en la matière. Pourtant, depuis 1984, des progrès certains ont été enregistrés.

Des écoles ont vite poussé grâce au gouvernement, aux bailleurs de fonds et aux communautés locales. Par ailleurs, après la réforme des programmes, l’Etat a procédé au recrutement d’enseignants de façon périodique.

Malheureusement en dépit de tous ces efforts, les écoles sont encore insuffisantes, surtout dans la ville de Conakry et dans certaines villes de province. De même, les établissements existants sont pour la plupart dans un état vétuste.

A ce niveau, le gouvernement semble dans l’incapacité de satisfaire les besoins croissants en matière d’infrastructures. Par conséquent, les effectifs deviennent de plus en plus pléthoriques, surtout dans les écoles publiques. On rencontre jusqu’à 250 élèves dans une seule salle de classe. Pour avoir de la place assise, il faut souvent se lever très tôt.

En guise d’exemple, il y a le collège de Sangoyah, le lycée Léopold Sédar Senghor de Yimbaya, le lycée de Kipé, certaines universités publiques de la place… ‘’ Je suis venu à 6h, je n’ai pourtant pas eu de place se plaint-on fréquemment’’. Les enseignants quant à eux, restent souvent confinés dans un endroit jusqu’à la fin des cours sans même avoir où s’asseoir. Comment alors comprendre le cours d’un professeur quand on est entaché dans une classe pleine à craquer ?

univ_gamal

Tel est le drame de notre système éducatif.

Le second problème de notre école est lié au manque de personnel enseignant qualifié. En effet, malgré les recrutements de ces dernières années, les besoins sont loin d’être résolus. Il y a ainsi de nombreuses écoles à l’intérieur du pays qui ne fonctionnent pas normalement, faute d’enseignants. Tenez, après le recrutement de nombreux enseignants, plusieurs d’entre eux mutés à l’intérieur ont fini par rejoindre Conakry. Paradoxalement, même la capitale n’est pas à l’abri de cette pénurie d’hommes de craie.

Pour combler le vide, le gouvernement a fait appel à des enseignants contractuels qui ont cependant eu du mal à percevoir le fruit de leur travail. C’est le cas de la situation de ceux de 2008 et 2009.

Peut-on enseigner sans motivation ? C’est la question qu’on pourrait bien se poser.

Le troisième mal qui ronge le système éducatif guinéen est le manque d’équipements : bibliothèques, Internet… les cours sont plus théoriques que pratiques.

Quel type d’hommes peut-on former avec des informations non à jour et fondées sur une simple théorie ? C’est pourquoi élèves et étudiants sont devenus de véritables champions du système ‘’bois l’eau’’ entendez la mémorisation mécanique du cours.

Comme on le voit, le système éducatif guinéen est confronté à d’énormes difficultés qui sont toutes prioritaires.

Moussa Kaba, 1ere année sociologie UNIC bloc D. tel : 65.85.45.15/64.72.98.32

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