L’avortement à travers le monde

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L’avortement à travers le monde

L’avortement se définit comme l’interruption avant son terme du processus de gestation, c'est-à-dire le développement qui commence à la conception par la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde formant un œuf. On parle d’avortement pour toutes les vivipares. Par extension, le terme est également utilisé par métaphore pour désigner l’échec d’un processus sans rapport avec la procréation.

Sur le plan juridique, l’avortement, l’avortement est l’expulsion prématuré, par des moyens autres que les moyens naturels.

La loi du 23 mars

1983 a

rendu l’avortement justiciable des tribunaux correctionnels. L’article 317 du code pénal punit de la réclusion tous ceux qui, par des moyens directs ou indirects auront provoqué l’avortement d’une femme enceinte, et la femme elle-même si elle y a consenti et si l’avortement s’est produit : s’ils sont médecins ou pharmaciens, ils sont passibles des travaux forcés à temps.

Mais entre 1950 et 1985, la plupart des pays industrialisés ainsi que quelques pays en voie de développement ont libéralisé leurs lois sur l’avortement. A partir de 1986, 34 autres pays ont assoupli leur législation en la matière. Quatorze d’entre eux ont introduit le régime du délai (interruption dans les premiers mois) : cinq pays de l’Europe (l’Allemagne,

la Belgique

,

la Grèce

,

la Suisse

, le Portugal), l’Afrique du sud, le Cambodge,

la Mongolie.

En

1988 le Canada a abrogé toute la pénalisation de l’avortement. Le Mexique, l’Australie ont également introduit une solution du délai en abrogeant complètement les dispositions sur l’avortement du code pénal. En France, il y a 220.000 avortements par année soit un avortement pour 3 naissances. Depuis 2001, le délai légal est passé de 10 à 12 semaines. Dans le monde, le taux d’avortement est estimé à 29% (femmes âgées de 15 à 44 ans) soient 12% pour l’Europe occidentale, 44% pour l’Europe orientale, 31 pour l’Amérique latine, 29 pour l’Afrique, 33 pour l’Asie et 21 pour l’Amérique du nord.

Les avortements criminels sont nombreux dans le monde. Ces pratiques dangereuses, souvent mortelles, sont parfois appliquées en l’absence de grossesse réelle. Pourtant, tout arrêt de règles ne veut pas dire forcément grossesse. Les substances dites « abortives » provoquent des troubles toxiques parfois mortels, souvent sans amener le résultat désiré. Quant aux manœuvres locales, elles peuvent perforer l’utérus, créer des infections ou tétanos mortels. Les complications sont graves et sont à craindre : rétention placentaire, hémorragie foudroyante, tétanos, abcès gangréneux de l’utérus ou de l’ovaire…

Conseils : des contraceptifs disponibles (Casanova, prudence plus, condoms masculins et féminins, Kamasutra…) doivent servir l’humanité si l’on ne peut pas s’abstenir à faire un rapport sexuel, à éviter cette pratique néfaste (l’avortement). Selon le coran : ‘’ Quiconque tue intentionnellement une âme, sa rétribution alors sera l’enfer, pour y demeurer éternellement.’’ (sourate4, verste 93).

Dr Ismaël Diallo pharmacien. Tel : (60/67)41.36.42