lycée de Matam suspension du censeur

Lycée de Matam

Suspension du censeur

La direction communale de l’éducation de la commune de Matam vient d’infliger une sanction à Mr Bangaly Keïta censeur au lycée de Matam.

Un sérieux problème serait à la base de cette sanction, la suspension de Mr Keïta pour faute lourde va de la date du 15 avril au 15 mai.

Après une investigation menée par notre rédaction auprès de la DCE de Matam et des autorités dudit lycée, aucune information fiable n’a pu filtrer des personnes rencontrées. Le proviseur nous a laissé entendre que l’affaire se trouve à la DCE de Matam. Sur place, la directrice communale de l’éducation Mme Sow Aïssatou Barry a dégagé toute responsabilité de sa structure : ‘’ cette affaire s’est passée au lycée de Matam, c’est donc là-bas qu’il faut se renseigner.’’ Elle affirmera avoir contacté le proviseur pour que ce dernier donne d’amples informations à notre journal. Pourtant, un dernier tour effectué au sein du lycée se révélera également infructueux, le proviseur campant sur sa position.

La première personne concernée dans cette affaire en l’occurrence Mr Bangaly Keïta préfère elle aussi s’abstenir de tout commentaire. Il précise simplement vouloir reprendre sa fonction à partir du 16 mai.

Cependant, une source anonyme déclare qu’un cas de violence sur une jeune élève serait à l’origine de l’incident. La même source rajoute que l’élève qui pique souvent des crises d’épilepsie avait donné son engagement de ne plus porter un foulard en classe. Le non respect de la parole donnée serait donc la cause de l’altercation entre les deux personnes. Le censeur l’aurait insulté avant de la gifler tout en la forçant à quitter l’école.

La décision qu’on dit venir de la DCE a provoqué la colère de certains élèves de terminale qui ont voulu protester. Ils ont mal vu un tel acte qui vise selon un élève à perturber les cours à quelques semaines du baccalauréat.

Des interrogations demeurent sur les motifs de la suspension du censeur. Selon la source qui a accepté de se confier à notre micro, il n’ y aurait pas que le cas de violence pour expliquer cette sanction. Elle croit savoir qu’un différend existerait entre le censeur et ses chefs hiérarchiques.

Amadou Barry 2^e année à Mercure. Tel : 64.75.33.58 baryamad@yahoo.fr