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22 mai 2010

pita: le lycée d'Oustoyah se meurt

Pita

Le lycée d’Oustoyah se meurt

Le lycée d’Oustoyah seul lycée public de la ville de Pita souffre sur tous les plans.

Depuis qu’il a été érigé en établissement scolaire, cette école n’a connu aucune rénovation et son état va mal. Ledit lycée ne répond plus à l’attente des élèves et encadreurs. Sur les cinq blocs qu’il dispose, seuls trois sont opérationnels de nos jours, mais en mauvais état.

On constate avec amertume le manque de fenêtres dans plusieurs des douze salles du lycée où élèves et professeurs se débrouillent pour suivre les cours pour les uns et les dispenser pour les autres. Quand il y a pluie, les classes se transforment en piscines et lacs d’eau.

Le faible niveau des élèves et la pléthore dans les classes font que les professeurs ont du mal à se faire comprendre. Le manque de professeurs fait aussi que la formation reçue est de faible qualité.

Cet établissement qui devrait forger les futurs cadres, s’est transformé en une fabrique de délinquants. Il y a quelques mois, la cour du lycée s’était effondrée et le manque de portail a fait que le bétail s’invitait à l’école.

Mais au moins, l’arrivée d’un nouveau proviseur a permis de limiter les dégâts. L’établissement a désormais une clôture et un portail.

En attendant qu’une solution ne soit trouvée à ce problème, les jeunes issus de milieux pauvres sont laissés à l’abandon. Ceux dont les parents sont nantis sont eux dans le privé ou hors du pays.

Elhadj Abdoulaye Sow, 12e SS2 lycée d’Oustoyah.

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