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22 mai 2010

déséquilibre alimentaire

Santé Plus

Le déséquilibre alimentaire constitue aujourd’hui un problème épineux. Ce problème se pose pour des milliards d’êtres humains touchés par la malnutrition.

Le problème de faim n’est donc pas nouveau. Ce qui est nouveau, c’est son ampleur et son étendue géographique.

Il ne s’agit pas de manger en quantité suffisante pour couvrir les besoins énergétiques de l’organisme ; « trop manger » ou « mal manger » entraînent des perturbations sanitaires.

En Afrique et dans les pays du tiers monde, la famine est une fonction exponentielle à double vitesse.

Le marasme qui évolue dans les milieux urbains s’observe surtout dans les premières années de la vie. L’enfant présente une maigreur, une absence des graisses sous-cutanées et laisse voir les os.

Le Kwashiorkor touche les enfants des populations rurales alimentés correctement pendant 18 mois à 2 ans par l’allaitement maternel et qui après un sevrage ne se nourrissent plus que de patates douces, de manioc ou de fonio. Comme conséquences : le ventre est ballonné (30% des enfants avant l’âge de 5 ans).

L’autre partie visible de l’iceberg se situe au niveau des adultes. Un problème de santé qui fait peur. Il s’agit de l’obésité.

L’obésité se définie par rapport au poids théoriquement normal, dont la valeur s’apprécie en fonction de la taille, de l’âge et du sexe. A l’état normal, les graisses se repartissent différemment dans l’un ou l’autre sexe, à partir de la puberté. De façon générale, la panicule adipeuse est, à l’état physiologique, plus épais chez la femme que chez l’homme.

La morphologie féminine est caractérisée par des localisations graisseuses électives aux fesses, dans la région mammaire, la région sacrée, surtout à la cuisse. Chez les hommes dans la partie supérieure.

De ce fait, chez les obèses, on distingue une obésité androïde qui prédomine sur la moitié du corps, la nuque est saillante, le menton alourdi, les seins infiltrés, l’abdomen volumineux. L’obésité gynoïde qui prédomine sur la moitié inférieure du corps. Les fesses sont volumineuses.

Le phénomène est alarmant car l’obésité est une maladie grave comme le souligne la plupart des statistiques. La probabilité de mourir dans l’année est de : 25% pour un excès de poids de 10kg, 50 pour 25kg, 77 pour 40kg.

La gravité tient à un retentissement viscéral : cardiovasculaire, diminution de l’ampleur thoracique, le cœur des obèses est un organe surchargé de travail du fait de l’excès pondéral.

C’est un organe malade atteint d’insuffisance coronarienne.

Les obèses se plaignent souvent de ballonnement après les repas. Le foie a une surcharge graisseuse. Les troubles vésiculaires sont fréquents.

Les causes de l’obésité sont diverses. L’obésité relève d’un déséquilibre prolongé entre les recettes et les dépenses énergétiques au profit des premières.

Ce déséquilibre est réalisé dans la plupart des cas par un excès de recette c'est-à-dire par une alimentation excessive.

La baisse des dépenses énergétiques est un facteur non négligeable. L’activité physique et la sédentarité sont des éléments importants.

L’obésité peut être due à un trouble glandulaire par exemple à une affection du pancréas.

Enfin, on peut trouver une obésité constitutionnelle comme il existe des familles obèses. Dans ce cas, l’existence d’un facteur constitutionnel (héréditaire) est incontestable puisqu’on trouve chez 70% des obèses un ou deux parents obèses. S’agissant de la résolution, l’intéressé s’appesantira sur le régime. Une alimentation équilibrée (glucides, lipides, protides).

Augmenter les dépenses énergétiques par un accroissement de l’activité physique (sport), lutter contre la sédentarité et faire des massages.

Dr Ismaël Diallo, pharmacien. Tel : 67.41.36.42

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