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1 avril 2013

Conakry La crise politique perturbe les cours

Conakry

La crise politique perturbe les cours

La manifestation de l’opposition du 27 février dernier a eu des répercussions sérieuses sur le déroulement des cours dans une partie des écoles de la capitale.

De l’université Le Prince, au Groupe Scolaire La Colombe à Wanindara en passant par le GS Oumou Diaby, Sennade, Safia-Ecole à Cosa, via Hadja Oumou Diallo, Bill Clinton, Sainte Thérèse de Bambéto, Oumar Kaloga, Le Bélier, Mohamed Barry, Hamdallaye secondaire et l’université René Levesque, ces établissements  ainsi que d’autres sont restés fermés plusieurs jours. Ces écoles citées ont une particularité, elles sont situées sur l’axe Hamdallaye-Bambéto-Enco5. Une zone très agitée lors des manifestations politiques. Toutes fois, des écoles se trouvant dans d’autres localités jusque là réputées calmes ont connu une importante baisse de leurs effectifs. C’est le cas des quartiers Taouyah, Lambandji.

Ceux qui ont eu le courage d’aller à l’école sont restés en contact avec leurs proches pour suivre de près l’évolution de la situation. Beaucoup ont déserté pour rallier leurs domiciles en apprenant des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ou entre partisans de l’opposition et ceux favorables au pouvoir.

Barry Issatou licence1 économie à l’université Général Lansana Conté de Sonfonia raconte comment elle a été dépouillée de ses biens alors qu’elle quittait la fac : ‘’arrivée à Bambéto, je suis descendue du véhicule. Quelques pas après, je me suis retrouvé devant un groupe de gendarmes. L’un d’eux m’a retiré mon téléphone et mes écouteurs qui se trouvaient dans ma main en me menaçant. Un autre a pris mon sac qu’il a fouillé et comme il n’a vu que des outils de cours, il me l’a jeté.’’

Barry Ousmane, fondateur du GS Mohamed Barry a exprime des craintes sur l’impact de la crise politique sur le calendrier des cours dans certaines écoles ‘’nous avons faits une semaine sans cours alors que les cours se déroulaient normalement dans certaines écoles de Conakry et de l’intérieur du pays. Nous avons des classes d’examens : entrée en 7eme année, BEPC et baccalauréat. Au moment du choix des épreuves, on ne dira pas que telle école était dans des problèmes.’’ M. Barry espère rattraper le retard enregistré en encourageant ses enseignants à organiser des cours de rattrapage, les soirs. Pour lui, les mouvements politiques qui secouent Conakry ne sont pas bénéfiques pour les élèves et étudiants.

Camara Ousmane Tigaul       

 

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