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18 mai 2006

infos de dernieres minutes

M.U.N Guinée dans l’agonie.

Lors de notre 7e numéro nous vous faisions cas de la tenue du M.U.N ( Model –united nations )une initiative de L’O.N.U  (Organisation  des nations Unies ),  à travers L.U.N.E.S.C.O. ( organisation des nations- unies pour l’éducation, la science et la culture), au mois de novembre. Une grande première en Guinée, deuxième pays après le Sénégal  à abriter une telle rencontre. L’objectif visait à familiariser la jeunesse guinéenne aux idéaux de paix de L.O.N.U et à l’esprit de négociation.

264 élèves étaient concernés venant de 8 établissements publics avec 8 encadreurs pour représenter 55 pays sur les 191 Etats membres des nations- unies. Du 26 au 29 juillet 2005 une formation sur la S.A.G.N.U ( simulation de l’assemblée générale des nations – unies) animée par Monsieur Massamba Guèye venu, spécialement de Dakar avait été organisée. La formation terminée à l’amphithéâtre du Lycée 2 octobre, les élèves dorénavant appelés délégués ont poursuivi 3 mois durant d’intenses répétitions pour une parfaite maîtrise de la S.A.G.N.U sous la pluie et parfois le soleil.

Mais malheureusement après deux programmations ratées au mois de Novembre, il ne reste plus aux délégués que leurs yeux pour pleurer. Face à la lenteur prise par le comité d’organisation. la question qu’on se pose est de savoir si le M.U.N aura lieu ?

Les réponses restent variées et ambiguës, les délégués jurent la main sur le cœur que l’argent alloué à l’organisation de l’événement a changé de destination. A la commissions guinéenne de L.U.N.E.S.C.O. un silence radio règne dans les bureaux.

Le secrétaire général se refuse de donner toute information : « Allez vous renseigner au près de vos encadreurs, nous ne traitons pas avec les élèves ! ».

Dans les écoles, certains élèves et encadreurs ont pris congé du  M.U.N. en attendant des lendemains meilleurs. Au nom de l’esprit diplomatique, certains délégués prônent  la patience et gardent l’optimisme.

Cette cascade de dates  inquiète les élèves d’autant plus que la date du 8 mars 06 a été aussi repoussée au 4 avril .en tout cas la commission guinéenne de l’Unesco endossera la responsabilité de tout échec du MUN .certains encadreurs menacent de se retirer au cas ou le rendez vous d’avril ne serait pas respecté .A bon entendeur salut ! 

                                                                                          Mamadou Mountaga Daillo 12ss1

                                                                                                  Lycée Kipé délégué chinois

                                                                                            diallomountaga2006 @  yahoo.fr

le voile à l’école :

le légaliser  est- il un viol à la laïcité ?

le foulard islamique ou voile est un élément vestimentaire qui complète la tenue des jeunes filles musulmanes. Il leur permet de se couvrir et soustraire leur chevelure de la curiosité ou du regard des tiers. Il permet surtout de couvrir tout le cops à l’exception du visage et des mains. pour certains, Ce foulard est typiquement aux femmes arabes  ,  qu‘il n’est pas de notre coutume. Cette vision est en porte à faux avec les raisons profondes qui motivent le port du voile. Il faut le souligner, le port du voile est une institution avant tout islamique qui trouve son fondement essentiel dans  le livre saint des musulmans le Coran ( S. 33, V31).   les élèves me posent souvent des questions à savoir, pourquoi je suis voilée ?

ce sont tes parents qui t’ont forcée ou bien tu es mariée ?

ils doivent savoir une bonne fois que ce n’est pas une contrainte des parents ou du mari mais que c’est une recommandation venant du saint Coran. Et c’est dommage quand je trouve que ces questions sont posées par des jeunes musulmans. Au delà de ces considérations religieuses, le fait pour les jeunes filles de porter le foulard à l’école présente de nombreux avantages et ce à bien  des égards.

Si le foulard islamique passe pour  l’opinion comme source d’aliénation de la liberté féminine il paraît évident que ces considérations   ne sont guère fondées si le foulard se justifie Coraniquement, il se justifie encore plus sur le plan social. L’injonction coranique s’adressant à la gent féminine  en lui demandant de porter le voile est un   important complément de leur toilette ,mais  à plusieurs motivations. 

En effet, il permet à la femme voilée d’être aussitôt reconnue pour éviter certaines circonstances fâcheuses qui mettent en rapport la personne voilée et une tierce personne.

La reconnaissance à elle seule, joue un rôle efficace. Ce voile évite aux femmes d’être offensées.

En quoi est il important pour tout individu d’être respecté, de protéger son honneur de toute  atteinte ? le droit à l’honneur, expression de notre dignité, de notre considération revêt une place de choix dans la vie de tous et de chacun et de la femme en particulier. Le facteur de la reconnaissance conditionne celui du respect de l’honneur de la femme par la société. Des faits quotidiens encore prouvent que la femme voilée n’est presque jamais inquiétée par le libertinage et encore moins par la convoitise de l’autre sexe qui, même s’il a le désir de la faire, a quelques scrupules. Prenons un exemple sur le viol qui n’est pas très réjouissant, mais l’auteur de cet  acte peut invoquer comme circonstances atténuantes, le caractère allumeur de la tenue vestimentaire de la victime du viol, nous ne cautionnons pas le viol qui, en lui même est l’œuvre d’une  personne psychologiquement malade mais , vous conviendrez chers lecteurs avec moi  que seul un esprit très malade peut avoir une tentation sur une fille se trouvant dans une  tenue respectable plus que décente de la femme voilée .

De ce point de vue, nous ne disons pas que le foulard islamique peut éradiquer tous les vices de la société, mais il est certain qu’il peut contribuer de façon dynamique dans la société laïque au sein de la quelle nous évoluons. on peut voir dans l’institution du voile dans nos établissements un signe ‘’ d’intégrisme’’ mais, nous pensons qu’il faut transcender ces apparences pour rechercher le fond de toute chose établie. Il est dit quelque part dans un article de la déclaration universelle des droits de l’homme que :

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion :

Ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa condition seule ou en commun, tant en public qu’en privé par l’enseignement, la pratique, le culte et l’accomplissement des rites’’ il est clair et il paraît évident que tout individu a le droit absolu et  inaliénable de pratiquer sa religion en toute liberté sans pour autant  constituer un frein, un empiétement sur la liberté d’autrui . 

Notre société laïque en elle même suscite une foule d’interrogations sans réponses.

Comment comprendre qu’on autorise dans nos écoles, lieux par excellence et par essence d’encadrement, de formation de nos enfants, des tenues   scabreuses telles les minijupes voire les micro jupes et qu’au contraire, on juge ‘’incorrectes’’ les jupes qui arrivent au chevilles des jeunes filles ? c’est le cas de certaines écoles comme le collège Kipé, Lycée Yimbaya, le collège Koloma ,le lycée de kipé, le lycée aviation,  dont les surveillants refusent le voile et  vont   les chercher jusque dans les salles et  leur ôtent leurs voiles. Mais comme le lycée Bill Clinton  lors d’une conférence islamique à laquelle  j’ai assistée, le fondateur a encouragé plutôt les jeunes filles voilées à continuer sur cette voie et qu’il ne contraindra personne concernant le voile.

Nos écoles sont elles des lieux de formation, d’instruction ou au contraire des lieux d’incitation à la dépravation ?

Nous ne voulons pas faire des écoles des lieux d’intégrisme religieux, mais nous souhaitons que nos filles soient intégrées à leur religions surtout à l’école.

Peut être cela contribuera t- il à faire retrouver à une société en dépravation un semblant de valeurs morales.

                                                                                Bah Fatoumata Binta TSS 1 lycée kipé

COLLEGE DE KOLOMA :la politique de gestion de MR Namandjan

Le  collège Koloma qui autre fois portait le chapeau de la violence est aujourd’hui un havre de paix, lieux où fleurissent le travail, la discipline et la sagesse.

Ce changement radical se doit au grand promoteur de la paix   en la personne de Monsieur Namandjan Condé actuel principal dudit collège. Arrivé à la tête de cet établissement en 2003 ,il a trouvé pas mal de problèmes. Mais avec sa méthode  et l’appui inconditionnel du personnel de la direction ,il finit par dénicher les insupportables élèves.

Voici comment il a  instauré ce climat de sérénité  : à quelques jours de la rentrée scolaire, une réunion s’est tenue avec le personnel de la direction au cours de la quelle ceux-ci ont fait preuve de sincérité en lui énumérant tous les problèmes des années  antérieures. Ensemble, ils ont mis en place un certain  nombre de stratégies qui leur ont permis d’inverser la tendance, à savoir le travail collégial, la décentralisation et l’implication des élèves à travers le comité de coordination dans toutes les activités de la dite école.

Il faut signaler en un mot qu’à l’issue de cette rencontre, une dynamique équipe à été mise en place, ce qui  a conduit à ce résultat probant. 
Si avant, les gens fuyaient l’école à cause de la violence maintenant tel n’est plus le cas.
Au contraire, ils affichent une confiance suite aux mesures de sécurité qui y règnent.

« Nos capacités d’accueil étant limitées, nous sommes obligés de dire à certains parents que nous sommes désolés, qu’il n’y a malheureusement plus de places » dit le principal .cette école qui dans les années 2003-2004 comptait environ 2500 élèves comme effectif total pour huit (8) salles de classe et seize (16) groupes pédagogiques,
aujourd’hui  enregistre comme effectif total 4000 élèves, 20 groupes pédagogiques avec les mêmes salles de classes, ce qui rend davantage l’effectif pléthorique avec au minimum 4 élèves par banc voire 5pour les plus petits, une situation qui prend  en assaut le cœur des visiteurs.
Le chef de l’établissement nous apprend également qu’ils ont reçu une délégation de l’ambassade du Japon en Guinée qui n’a pas manqué de s’engager pour la construction de nouvelles salles de classes dont les formalités sont déjà remplies.
Il souhaiterait également avoir dans ce projet au moins, une vingtaine de salle de classe ce qui leur permettra en accord avec la D.C.E de RATOMA de créer la onzième année. l’année suivante. Cette initiative pourrait épargner les parents d’élèves des  lourdes dépenses de transport et améliorer les conditions de vie des élèves.
Aly Sylla : Tss Kipé 

 

paroles libres

élèves de mon pays, avenir de ma patrie !

l’école n’est pas un lieu de divertissement, plutôt un lieu pour l’éducation, l’instruction et la formation.

De nos jours, nous assistons à certains comportements  bizarres de

la part des élèves notamment :

1)      le mépris de la tenue scolaire,

2)      l’exclusion de la langue française.

En effet, depuis quelques années, la jeunesse est entraînée par un vent de déracinement qui la conduit vers une destination inconnue, mais sans doute opposée à son avenir. En témoin oculaire, je sais que nous ne voulons plus porter la tenue au profit des habillements extravagants pour séduire les filles ou garçons  . Or, l’école n’est pas un champ de séduction, de conquête des cœurs, mais plutôt celui d’acquisition des connaissances. Dans les salles de classes, c’est encore une récurrence. Je me rappelle quand mon prof de Math Monsieur  Camara Ibrahima  Sory disait à un ami de classe :

-         Eh ! toi porte ta tenue. Il se leva et rétorqua :

-         Monsieur, il fait chaud. Cette réponse me sembla sans fondement en apercevant qu’il ne portait pas un habit, mais plusieurs, portés en étage. Alors, dans ce cas comment n’aurait-il pas chaud ?

Le choix de ces tenues n’est pas fortuit, car il a été pris en compte un certain nombre de critères en faveur des élèves. Pourquoi donc ce mépris ? pourquoi également, parle- t- on moins le français à l’école ? 

Ce dernier mépris  est la  cause pour laquelle nos homologues des autres pays nous surpassent sans borne.

Pour la petite histoire, un jour de retour à ma place que j’avais quitté, un autre l’avait déjà occupée. Quand je lui ai demandé de me la céder, soudain il me dit : 

Ce n’est pas  ton place. Ma réponse : tu as parfaitement raison, ce n’est pas mon place ,mais c’est ma place .Avec cette rectification sublime il était dépourvu de toute force, c’est alors qu’il me la céda. De nos jours, les élèves n’ont plus le goût des études car, ils ne cessent de marteler : « ceux  qui devaient étudier l’ont déjà fait » ou encore : « mon avenir n’est pas lié au banc » .l’élèves Guinéen est d’autant plus content lors qu’on lui annonce qu’il n’y a pas cours . c’est pourquoi, j’affirme que nous ne savons pas ce que nous voulons. 

Chers élèves, acceptons les règles scolaires, car si elles ne sont pas à notre faveurs, elles ne seront jamais contre nous. Nous sommes tenus de passer un examen de conscience, afin d’analyser notre état actuel. Facilitons  aussi la tache aux profs pour que nous puissions bénéficier du plus petit savoir qu’ils possèdent. Nos surveillants doivent quant à eux asseoir la discipline dans nos écoles .Que cela tombe dans de bonnes oreilles.

Par Mohamed Traoré

TsM1 Lycée de Kipé

Reotram10@yahoo.fr   

               

          

   

Poème :

A ma mère

Oh ! ma mère

Mère de cinq garçons et une fille J’ai toujours voulu rester éternellement avec toi

Mais Dieu a décidé autrement, car sa volonté est incontournable 

Oh ! mère

Toi qui a  laissé des orphelins derrière, tu me manques tu es parties des jours se sont succédés,   

Les semaines ont pris place, des jours se rassemblèrent pour donner naissance aux années

Tu es toujours absentes

A ta disparition ,

J’ai pensé que c’est pour quelques jours, la mort ne m’a pas prévenu, sinon tu n’allais pas partir

Tu es allée là où je ne saurais recevoir  tes nouvelles

Ma chère mère !

Mes neufs mois dans ton ventre

T’as jamais mangé un aliment doux

Les crachats et le vomissement étaient  ton quotidien, à mon enfance, t’as connue l’insomnie et la fatigue 

T’as chassé la tristesse sur mon visage

J’ai connue la souffrance qu’après ta mort

Mère qui a franchi des mers pour que ma vie ne soit point amer, j’implore ton pardon, depuis que tu es parties je n’ai pas mangé à ma faim soucieux est mon adjectifs du jour

Regretter est le verbe que je conjugue pour toujours

Tu m’as laissé égarer dans l’obscurité

Mes yeux sont devenus une source de larmes intarissables, la mort t’as dénichée là où tu me cachais, verrai- je tu un jour ?

J’ai voulu te voir être la mère d’une mère et la mère des pères, j’ai été ton enfant, je resterai toujours ton enfant. je te vois dans mes rêves, c’est ton âme qui n’est pas là ton nom ne quitte plus mes lèvres . Que Dieu te réserve une place parmi ses biens aimés tu t’es pas reposée dans ta vie, repose toi maintenant ,que ton âme repose aussi en paix, que la terre te soit légère

Amen !

                                                                              Mdou Diawo BARRY

                                                                                                         

Conakry se dote d’une seconde université.

La capitale guinéenne qui compte  au moins 2millions d’habitants disposait déjà depuis les années 60 d’une seule et unique université publique construite par l’ex URSS. Face à la croissance de la population, à l’exode rural et au manque d’infrastructures, l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry était devenue un véritable enfer y égard aux multiples problèmes qui s’y posaient, au point que certains étudiants  ont surnommé l’institution qui porte le nom du célèbre ex- président Egyptien ‘’ Gamal Galère’’. Prises entre le marteau et l’enclume,  les autorités ont décidé donc en octobre 2004 de transformer l’école Nationale de police de Sonfoniah en un institut rattaché à Gamal.

C’est cet institut qui a finalement été élevé au rang d’université  autonome lors d’une cérémonie le 14 Janvier 2006 en présence de Sékou Decazy Camara Ministre de l’Enseignement Supérieur, ainsi que d’autres invités de marque et de curieux.

Située à 27 Km du centre ville, la nouvelle institution supérieure d’enseignement est prévue pour 12.000 étudiants qui  sont repartis dans 30 salles de classes dont 18 ont été entièrement rénovées. On y retrouve également 7 bâtiments administratifs comprenant : une infirmerie, une bibliothèque de 160 places, un restaurant et 5 latrines (trop peu non ?) car quand vous faites le calcul, il y aura 2.400 étudiants par latrines. Du coup, il faudra que nos étudiants demandent à la NASA, la nourriture des astronautes  comme le biscuit, afin d’éviter que les toilettes ne soient bouchées. Côté fac, il y a celles des lettres, les sciences Humaines, économiques, de gestion, juridiques et politiques, le tout alimenté par un groupe GARAFIRI de 245 KVA.

A noter que les dépenses s’élèvent à 6 milliards de fg, ce qui est paradoxale, c’est le fait qu’il n’y a pas eu de construction, mais plutôt la rénovation d’une simple école de police qui est loin d’être en étage. Car, l’infrastructure rappelle certaines de nos écoles primaires, c’est à dire à ras de terre. Rappelons que l’université de Sonfoniah porte désormais  le nom du chef de l’état guinéen Général Lansana Conté. 

En définitif, il est impératif que la Guinée soit dotée d’imposantes infrastructures scolaires et universitaires. Nous n’avons pas besoin de la rénovation de vieux bâtiments, chers messieurs mettez les moyens à la dispositions des jeunes pour favoriser l’émergence d’une élite dynamique. A noter qu’à l’intérieur du pays d’autres instituts fonctionnent dans un état pitoyable ,car ne répondant pas aux normes :l’enclavement ,le manque d’électricité, de places ,de matériels ,etc.

SOW Mamadou SAMBA

                                                                                                    

BUSH VOLE AU SECOUR DE L’ECOLE

GUINEENNE

Au mois de  Janvier dernier, l’école primaire publique de Lambandji à Conakry a servit de cadre à une importante cérémonie de remise de prix aux élèves filles du primaire Guinéen. Ce programme de bourses pour la scolarisation de la jeune fille en Afrique est une initiative du président Américain Georges Bush. Il concerne, 15 pays africains dont le notre. En Guinée le premier lancement avait débuté  en 2002 avec 6000 bourses octroyées. Une telle assistance vise surtout à motiver les filles à rester à l’école, d’accroître le taux de leur maintien et de leur réussite scolaire.

Par ailleurs, pour cette année 2006 l’aide a été élargie, puisque 7500 filles des classes de 5e et 6e année ont bénéficié de 80 dollars U.S chacune ainsi qu’un lot important de cadeaux composé de fournitures scolaires. Notons que les bénéficiaires ont été choisies en fonction de leurs résultats scolaires performants. A Rappeler également que l’école qui a abrité la cérémonie n’a pas été oubliée, car 29 des 7500 récompensées sont issues dudit établissement. Kadiatou Bangoura, la porte parole des récipiendaires s’est félicitée de ce geste : « ces bourse nous permettront de continuer nos études et devenir des femmes médecins, enseignantes, pilotes, Ministres … pour participer au développement

socio-économique de la Guinée . Nous vous donnons l’assurance d’utiliser correctement les bourses octroyées et souhaitons que ce programme continu en s’étendant à toutes nos camarades se trouvant dans les mêmes conditions ».

Quant au diplomate Américain à Conakry Jackson Macdonnald, il a magnifié les avantages liés à l’éducation de la fille : « Eduquer les filles c’est encourager l’essor des valeurs de tolérance, d’équité et de respect mutuel. C’est donc offrir à tous les enfants la possibilité de grandir dans la dignité » pour sa part, Monsieur

Denis Galéma Guilavoqui le patron du ministère de l’Enseignement Pré- universitaire s’est de son côté réjouit  de l’élargissement de ce programme aux villes de Kindia  et de Conakry jusque là non couvertes : « Notre vœux de voir la zone d’intervention de L’USAID en faveur de la promotion de l’éducation des filles s’étendre aux populations de Conakry et Kindia vient de se réaliser »

Retenez que le programme de bourses aux filles les plus méritantes est exécuté par L’O.N.G world Education, géré par L’USAID et que la Guinée est le pays le plus visé par ce programme. En tout cas, cette assistance Américaine permet aux pays concernés de sortir d’une certaine obscurantisme et mieux, elle est plus importante pour nos populations que les millions de dollars dépensés dans le cadre du programme de lutte contre le terrorisme.

  SOW Mamadou samba

                                                                                 

Manque d’eau dans nos écoles

Dans les milieux scolaires comme sur le territoire guinéen le manque d’eau est un casse tête , la population tente à l’impossible d’avoir quelques gouttes d’eaux. les robinets sont à sec même dans les écoles ce qui inquiète de  plus les chefs d’établissement en particulier les surveillants qui sont au bout de leur peine parce qu’ils sont chargés d’assurer la propreté de l’école.

Alors, comment faire ?

comment assurer la toilette des W.C ?

enfin, comment satisfaire ceux qui désireraient se mettre à l’aise ?

parce qu’il y a point d’eau.

voilà de multitudes de  questions très embarrassantes aux quelles les surveillants tentent de faire face .  

Coté   élèves, c’est  l’indignation comme le signale un élève du lycée de Kipé  d’option sciences sociales. «Cette situation  est inadmissible surtout quand on sait que le pays dans lequel nous vivons est considéré comme le château d’eau de l’Afrique de l’ouest ».

-         Dans cette diversité d’idées, la situation est alarmante voire catastrophique. pour plus de preuve concrète, effectuez un déplacement dans les écoles ,vous ne serez pas surpris de voir la fatigue  sur le visage des élèves en plein cours, têtes baissées ils dorment parce qu’ils ont passé la nuit  à puiser. C’est pitoyable !

Dans les douches s’y dégagent des odeurs non respirables. Ce problème très épineux qui demeure jusqu’à présent sans solution doit attirer l’attention du gouvernement pour enfin y remédier car  l’avenir  de la Guinée est  dangereusement mis en cause.

                                                                                                            Siba Toupouvogui.

Amour. Com.

Comme d’habitude, Docteur wallas semble très préoccupé, le monde dans lequel il vit est infecté. Des cœurs meurtris, pleins de tristesse, d’amertume viennent le voir. Il doit sauver des cœurs pour que son monde puisse vivre aisément c’est son plus grand  souhait dit wallas.

Sans plus tarder, il fit un signe rappelant a son

-         staff qu’ils ont du pain sur la planche.

Un premier patient du nom de Midou se présente celle qu’il aime s’appelle Souadou. Celle – ci sortait déjà  avec un autre . Midou, Camarade de classe présente sa  candidature qui fut rejetée. Après une deuxième intervention, épaulé par ses camarades obligea Souadou à accepter. Mais dommage, en un premier début tout allait bien, peu après elle ne  s’occupait plus du premier, mais plutôt  que du dernier. Voyant cette différence, Midou lui fit un pire reproche sous forme poétique. Ce qui lui porta un coup, il Venait de Jeter l’huile sur le feu car, cela  les a désunis au  lieu de les unir. Que dois  je faire ? Me reviendra –t – elle un jour en main ?

C’est bon de t’inquiéter, mais saches que souadou est très préoccupée voir même bouleversée. Car, c’est dur, difficile de partager son cœur avec plusieurs personnes, soit on aime de trop l’une, moins que  l’autre ou encore on fait semblant d’aimer, c’est le pire des cas. Comme on aime le dire un amour forcé ne dure pas. Sois donc persévérant, surtout courageux, enfin « Quand il y a la  vie, il y a toujours de l’espoir » Magic SYSTEME. 

·        lecteurs( ces), élèves, voici pour vous quelques poèmes qui vous ont été adressés par des amoureux  à l’encontre de leurs bien-aimé (es), celles ou ceux qu’ils ont tant aimés de toutes leurs forces et toutes leurs âmes.

·        La première : A mon idole Khalil Cissé ( université Gamal Abdel Nasser).

Je t’envoie ce poème afin que tu puisses croire que je t’aime.

Beau comme les rayons du soleil, qu’importe ton choix, tes raisons, saches que je t’aime.

Et je te souhaite tout le bonheur sur cette terre avec ou sans moi dans ta vie.

S’il y a un endroit ou je voudrais aller, ce coin n’est rien d’autre que ton cœur.

Ta lumière A.T

·        le deuxième :

je me battrais de toutes mes forces je pleurerais de toutes mes larmes je crierais de toute ma voix pour juste gagner ton cœur et si tu m’ouvres les portes et fenêtres de ton cœur

J’y sèmerais l’amour Il fleurira de tes sentiments, je récolterais le fruit de ta beauté,

Qui n’a d’égal qu’à celle de la luminosité de l’étoile d’orient puis le parfum de tes désirs. Qui me laisse beaucoup de souvenirs.

Merci. BTS(TSM5 : Lycée Kipé

A la prochain, Docteur wallas

NB : avec le mois prochain, nous vous proposerons les plus belles lettres d’amour. alors à vos

Plumes ! adresse : mepaguinee2000@yahoo.fr

POURQUOI L’AVION DEGAGE T-IL UNE FUMEE A PARTIRE DE L’ESPACE ?

Dans la vie , certains faits nous laissent indifférents, d’autres pas du tout ! c’est pourquoi nous nous poserons la question à savoir :

Pourquoi les avions laissent-il une traînée blanche dans le ciel ?

En brûlant son carburant, l’avion dégage des gaz d’échappements qui contiennent entre autres, de la vapeur d’eau et des impuretés. Ces gaz sortent des réacteurs à très haute température, et lorsqu’ils entrent en contact avec l’air froid, l’importante différence de température provoque la condensation et la glaciation de cette eau sur les impuretés. Cette structure glacée explique que la traînée soit parfaitement visible dans le ciel.

                                                                                 Siba Toupouvogui 1ere année lettres                                                                  

                                                                                 Modernes lc sonfoniah

   

Interview exclusive de Lansana  Béa Diallo.

Notre boxeur national Béa Diallo vient d’effectuer  une visite de travail à Conakry dans le cadre de la préparation de son dernier combat prévu en fin d’année. Nous avons profité de l’occasion pour prendre langue avec lui. Etaient également présents au cours de l’entretien

Et Hadj Mamadou chérif Diallo ( père de Béa ),la famille du sportif .

Il parle ici de l’objet de sa visite, de son aide à la Guinée , de la Jeunesse …..

La plume plus : veuillez vous présenter à nos lecteurs.

Béa Diallo, 34 ans (rires) boxeur professionnel, chef d’entreprise, député au parlement bruxellois.

Peut on savoir la raison de votre visite en Guinée ?

La raison principale de ma présence est que je suis venu préparer le dernier combat de ma carrière en tant que boxeur et profiter de cet événement pour attirer des hommes politiques venant d’Europe, des belges particulièrement, des hommes d’affaires, attirer tout au tour plus de 200touristes qui viendraient connaître la Guinée. Et peut être faire le relais une fois qu’ils seront en Belgique, parler de leur voyage, des richesses extra ordinaires de la Guinée en espérant recevoir 5000, 10.000 touristes belges par an ( rires).

Comment avez vous été piqué par le virus de la boxe ?.

Je ne crois pas que j’ai été piqué par le virus de la boxe, mais plutôt  par celui de la bagarre. J’ai été quelqu’un qui aimait  beaucoup se battre. La boxe est arrivée par hasard dans ma vie, je me suis rendu compte que ma vocation c’était cela. Il fallait que je m’accroche. C’est vraiment le hasard qui a fait que la boxe a croisé ma vie un jour.

Comment êtes vous parvenu à être député au parlement de Bruxelles car, cela n’est pas donné à n’importe qui ? 

(Rires) je pense que c’est pour mon engagement, ma simplicité aussi, que les gens m’ont choisi . je ne sais pas comment dire, qu’on ai voté pour vous en Belgique, en plus d’origine étrangère.  Ils ont vu ce que j’ai fait, que quand je m’engage, je m’engage sérieusement. On a voulu me donner l’opportunité de pouvoir faire des choses de les changer en Belgique.

On parle aujourd’hui de votre patriotisme qui se traduit par l’apport de bus et de don de matériels informatiques à l’école guinéenne. Qu’est ce qui vous pousse à agir de telle sorte vis à vis de votre pays ?

(Rires). Tu es un bon futur journaliste ! je n’oublie pas d’où je viens. Moi j’ai eu la chance que d’autres jeunes n’ont pas eu. Celle de grandir en Europe et d’avoir réussi dans mon domaine , d’être connu, on appelle cela star. Je me suis  dit que le  peu de notoriété que j’ai aujourd’hui, je veux essayer de la faire profiter à mon pays d’origine. je me dit que mon pays en a besoin et si d’autres personnes comme moi faisaient la même chose, on pourrait changer beaucoup de chose chez nous.

Est ce qu’un jour, on peut s’attendre à ce que Béa se lance dans la politique en Guinée ?

(Rires) ………vous savez la politique en Belgique je ne l’ai jamais attendue. En Guinée, si on a besoin de moi et que je me sens utile et que je pense que je peux faire quelque chose pour quoi pas ? mais ce n’est vraiment pas dans mes ambitions. Moi j’ai envie de contribuer justement à certaines choses en étant en dehors de la politique.

Quel souvenir gardez vous du combat. Que vous aviez livré à Conakry ? 

C’était extraordinaire. C’est un souvenir que je ne peux pas oublier. C’est des moments très forts, dans son pays d’origine, devant son peuple . En plus, gagner le combat avec toute la pression qu’il y avait avec l’attente d’une victoire par la population. C’est quelque chose de magique. C’est le plus beau moment de ma carrière en tant que sportif.

Quelle est votre vision sur l’immigration massive des jeunes africains vers l’occident ?

Je trouve terrible de voir des frères, des cousins, des gens qui fuient un pays, prêts à mourir pour aller dans un autre, parce qu‘ils pensent que de l’autre coté  c’est l’eldorado, c’est le paradis. C’est un constat qui est terrible, mais malheureusement, il est très difficile de pouvoir réagir. La seule chose qu’on peut faire, c’est de venir ici en essayant de changer les choses pour que les gens aient envie de rester chez eux. Pour qu’ils aient envie de Contribuer à l’évolution de leur pays, pour qu’ils aient du travail. C’est un travail de longue haleine, je crois que la solution ce n’est pas de fuir le pays. Cela viendra de nous les jeunes, c’est nous qui pourront changer les choses ici. Il faut s’engager, croire en notre pays. Il faut que les choses changent. Quand je vois ce qui s’est passé dans le désert marocain, j’ai l’impression que l’esclavage est revenu.

Un message à la jeunesse guinéenne ?

Je leur demande de ne jamais abandonner de croire en leur pays, de se battre pour que les choses changent dans la paix.

Parlez-vous votre langue maternelle malgré la distance qui vous sépare de votre pays ?

En fait je n’ai jamais bien parlé ma langue maternelle, malheureusement. Mais je la comprend très très bien j’ai des difficultés de parler, mais je me débrouille. Comme on dit en bon poular : «  Midho wakkili! » (je me débrouille).

L’entretien s’est déroulé dans une ambiance bon enfant sans un coup de K.O. 

                                                                                                                   Réalisaton Sow     Mamadou Samba.

Foniké

Jeune, en soussou, c’est l’appellation que nous  avons réservé à un personnage fictif qui se charge d’analyser, de décrypter  les réalités de nos écoles. Responsables éducatifs, profs, élèves devront s’habituer à ses critiques. Ici, humour et réalités s’affrontent. Gare aux allergiques !

La plume plus : Foniké quel est votre regard sur la récente grève ?   

Foniké : lors de notre dernier entretien, je fustige le fait qu’il n’y a pratiquement pas eu de cours durant cette année. Mais puisque les choses ne font que s’aggraver, voilà que la grève est venue s’ajouter aux multiples problaux.

Les autorités avaient décidé de la fermeture des écoles. Est-ce normal ?

Bon,  vous savez que cette fois-ci vos chefs ont été malins. En agissant ainsi, ils ont sauvé la vie aux V.A car, ne l’oublions pas, entre élèves et forces de l’ordre, il n’y a jamais de paix. A chaque  rencontre houleuse, les uns lancent des pierrres, les autres répondent  par des tirs de gaz lacrymogènes ou de balles réelles. Donc, normal ou pas, le calendrier des cours  en fera les frais.

Un commentaire sur le concours d’entrée à l’université…   

Vous avez une mémoire de poule. Sinon, je vous ai dit qu’il n’y a de concours qu’à la Fonction publique. Au Lycée, ça s’appelle BAC3. Mais seulement, les gens ont honte de l’appeler ainsi. Pourtant, il faut s’y habituer.  Ce bac 3 est très bizarre. C’est une sélection et non une proclamation de résultards( oui résultards). Après la première sélection, le 31 janvier, il y a eu une seconde le 20 février 2006. On parle d’un effort supplé (menteur) financier du gouvernement et de l’augmentation des capacités d’accueil. Des rumeurs font encore état d’une 3e liste jusque’ à….Attendez-vous à tout. Je pense que ça peut suffire.

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