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9 février 2007

interview du Directeur de l'école Imam Aly de Pita

du complexe Scolaire Imam Aly de Pita.

La plume + : Monsieur, veuillez vous présenter à nos lecteurs. Monsieur Bah Lalya : Je m’appelle BOUBACAR LALYA BAH, né le 28 juillet 1965 à pita, je suis de la 22é promotions de l’université guinéenne où j’ai fais la faculté des sciences techniques. Actuellement, je suis professeur de physique de lycée et directeur général du complexe scolaire Imam Aly de pita.

Faites-nous une présentation sommaire de votre établissement.

Le complexe scolaire Imam Aly de pita qui a ouvert ses portes le 5 octobre 2002 avec un effectif de 114 élèves reparties dans cinq classes du primaire excepté le CM2, est un établissement privé d’enseignement laïc du pré universitaire. Il compte deux bâtiments qui abritent 34 salles de classes, une salle d’informatique, deux directions, une cantine, une salle de conférence à côté des quels il y a le bureau du fondateur et celui de la surveillance. Cette école est l’œuvre d’un fils de pita ELHADJ ABDOULAYE DEM de TRANSITE GUINEE.

Dites--nous depuis quand vous êtes à la tête de cette école et quels sont les progrès que vous avez réalisés.

Depuis son ouverture en octobre 2002, je suis le directeur général de l’établissement. Les progrès, si vous le dites ainsi, nous sommes loin d’atteindre nos objectifs. Il faut retenir quand même que de 5 classes du primaire à l’ouverture, nous en sommes avec 15 classes aujourd’hui, allant de la maternelle à la 12éme année pour un effectif de 572 élèves dont 303 filles. Nous, nous réjouissons également d’avoir récupéré pas mal d’enfants dont les parents étaient dans le désespoir total.

Rencontrez-vous des difficultés dans la gestion de votre établissement ?

Certes dans l’accomplissement de toute tâche, on bute à des obstacles. Notre école fit ses premiers pas dans une petite ville, sans aucune assistance. La difficulté majeure est la démission des parents pour l’encadrement de leurs enfants d’une part et de l’autre, dans beaucoup de familles on pense qu’aimer son enfant c’est satisfaire à toutes ses exigences même les plus nuisibles. Beaucoup de parents ne répondent même pas aux convocations pour s’imprégner de la situation de leurs enfants. Tant que l’enfant n’est pas renvoyé, vous ne verrez pas ses parents. Aussi, il y a des parents qui accusent assez de retard au paiement des frais d’études, alors que leurs enfants reçoivent la formation.

Parmi les élèves nous rencontrons certains qui pensent qu’ils étudient pour leurs parents ou leurs professeurs.

Quel est le taux de réussite de votre école aux derniers examens nationaux ?

Il est difficile pour nous de faire notre propre bilan en nous basant sur les examens nationaux, à partir du moment où aucun de nos candidats n’a fait le cycle complet dans notre établissement. Néanmoins, pour la session 2006, nous avons obtenu 87,69% d’admis pour le total présenté à l’entée en 7é année et au BEPC.

Quelle est votre vision sur la plume+ ?

Je loue le courage qui a poussé des élèves à être des auteurs d’un journal. Je salue les critiques, les faiblesses misent à nu par votre organe sur le système éducatif. Mais aussi, les comportements néfastes des élèves et des enseignants dénoncés dans certains de vos numéros, ainsi que les appels que votre journal ne cesse de lancer aux autorités de l’éducation, sans oublier les informations scientifiques. Je pense que la plume + a de l’avenir.

Quel message avez vous à lancer aux élèves de la guinée en général et à ceux de pita en particulier ?

Nos parents font tout pour s’acquitter de leurs devoirs même si par endroit, la démission est là. Du côté des autorités, il y a le ‘’personnel’’ et le service qui pèsent sur la balance. Le problème le plus décevant se trouve au secondaire, là l’élève peut tout gagner ou tout perdre. Blaguer est possible à n’importe quel âge, mais l’intervalle est limité pour les études. Dans la plupart des cas, les élèves acclamés dans les sorties, les organisations récréatives terminent difficilement les études supérieures. Quoi qu’il en soit, les élèves doivent savoir que demain, ils ont leur propre avenir, celui de leurs familles et pourquoi pas toute la nation dans leurs mains. Par conséquent, ils n’ont pas droit à l’erreur.

Par NENE HASSATOU BAH TSM LYCEE OUSTOYAH, correspondante de la plume + à pita. Tel : (00224).64.45.43.17

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