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30 janvier 2010

L’année 2009 laisse un goût amer chez les guinéens

L’année 2009 laisse un goût amer chez les guinéens

L’année 2009 s’en va laissant les guinéens dans la male gouvernance. Et pourtant, nombreuses sont les personnes qui rêvaient à un changement. Mais hélas ! Peine perdue, d’ailleurs cet espoir n’aura été nourri que par quelques grands rêveurs.

Pour revenir à l’année 2009 qui se tire avec ses multiples désolations, il faut dire qu’elle a frappé de plein fouet les guinéens notamment les femmes. Ces dernières sont en effet obligées d’affronter tous les jours les réalités des marchés. Et là, il convient de noter que les prix des denrées de première nécessité ne cessent de grimper. A titre illustratif, le simple sel de cuisine dont le prix ne varie presque jamais, connaît aujourd’hui une hausse. Le sac de charbon de bois et le kilo de viande partagent presque le même prix 15 à 18.000fg. Le sac de riz qui est l’aliment de base du guinéen se négocie à 200.000fg. Même le piment est vendu trois pour 500fg.

Au sein des marchés, les vendeuses tentent tant bien que mal de faire avaler la pilule aux clientes. Elles ont même trouvé un mot de passe : ‘’ fo i dari ara’’ en langue Soussou (il faut que tu t’y habitues). En guinée, il n’est plus un secret pour personne que plusieurs familles ne mangent plus à leur faim et le peu qui est mangé manque d’ailleurs de qualité.

Ce qui nous rappelle les propos de l’écrivain Williams Sassine : ‘’ en guinée, il est plus facile de mourir que de vivre…’’. Autant dire que les habitants de ce pays mènent une vie terrible.

Deux mille neuf, tire aussi son épingle de jeu sans apporter le moindre changement politique dans le pays. L’année a été marquée par le triste massacre du 28 septembre, l’enlisement de la transition, le tout couronné par l’attaque contre le capitaine Dadis le 3 décembre par son aide de camp. On peut dire que trop de sang et de larmes ont coulé sur le sol guinéen. Et comme le disait un citoyen excédé par cette misère qui ne finie pas : ‘’ si on pouvait recueillir dans un même récipient les flots de larmes qui s’échappent tous les jours et à chaque instant des yeux des populations, on aurait pu remplir plusieurs tonneaux.’’

A présent, tous les regards sont tournés vers 2010. Pourra t-elle apporter le changement tant souhaité par les guinéens ? Difficile d’y répondre. En tout cas les guinéens dans leur grande majorité, restent sur leur faim.

Moussa Kaba 1ere année sociologie UNIC bloc D. Tel : 64.72.98.32/65.85.45.15

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