Examens nationaux Entre suspens et rumeurs

Examens nationaux

Entre suspens et rumeurs

Alors que l’année scolaire et universitaire tire vers sa fin, aucune annonce officielle n’indique la date réelle de démarrage des examens. Les élèves sont partagés entre rumeurs et suspens.

Le mois de juin est connu en Guinée comme étant la période des examens de fin d’année. Seulement voilà, cette fois-ci les guinéens doivent aller aux urnes en juin. Le temps presse, les élèves s’inquiètent et les autorités gardent le mutisme.

Comme par le passé, la période électorale est suivie de perturbations. Même si le guinéen semble plus mûr qu’avant, les manifestations pacifiques de rues vont changer le quotidien des guinéens.

Du coup, pour beaucoup de personnes, élections et examens ne riment pas ensemble. Il faut donc l’un avant l’autre. Des esprits malins ont donc fait rependre une rumeur selon laquelle, les examens sont prévus pour le mois de mai.

Cependant, du côté des autorités, aucune annonce officielle ne confirme ou n’infirme ces rumeurs. Chez les élèves, on ne sait à quel saint se vouer.

Lors de sa récente tournée à l’intérieur du pays, Amadou Lélouma Diallo ministre de l’enseignement pré universitaire aurait déclaré à Pita : ‘’ l’année scolaire ne sera pas bâclée à cause des élections.’’

La Plume

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, s’est alors tournée vers le département de l’enseignement pré universitaire pour chercher une confirmation. Dr Soriba Sylla numéro deux du ministère a tenu le même langage que son chef :’’ le bac débutera le 21 juin ! La décision de fixer une autre date appartient aux autorités politiques.’’

Joint au téléphone, Mme Ndiaye Néné Fatou Diallo directrice de l’éducation de la ville de Conakry, a abordé dans le même sens : ‘’on s’en tient au calendrier déjà établi.’’

C’est donc clair, sauf surprise de dernière minute, le calendrier des examens ne connaîtra aucune retouche.

Le baccalauréat commencera à sept jours de la présidentielle et l’examen d’entrée en 7^e année, probablement deux jours après le scrutin.

En tout état de cause, rien n’est très sûr dans cette affaire. Peut être que le gouvernement croit fermement à un possible report de la présidentielle tant attendue. Mais là aussi, le scénario est peu plausible. En tout cas, il ne faudra pas compter sur le Général Sékouba Konaté qui a dit à son homologue français : ‘’ je ne ferai pas un jour de plus au pouvoir (NDLR : après le 27 juin)’’

Sow Mamadou Samba 4^e année Journalisme à Mercure. Sow.mamadousamba@yahoo.fr