Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Plume Plus
Archives
La Plume Plus
Newsletter
La Plume Plus
26 mars 2011

Lycée de Kipé Qui veut abattre Georges?

Lycée de Kipé

Qui veut abattre Georges ?

Plusieurs responsables du lycée de Kipé pensent que des esprits mal intentionnés cherchent à saboter le travail du nouveau proviseur et son équipe.

Le vendredi 4 février dernier, le lycée de Kipé a été le théâtre de violents affrontements entre élèves. Tout est parti d’une altercation entre Ousmane Diallo et quelques élèves assurant la sécurité au niveau du portail. Venu composer en pantalon jean, Ousmane est empêché d’accéder au lycée.

Renvoyé, il cherche une lame aux dires des témoins pour en découdre avec les éléments de la sécurité. A la récréation, des échauffourées éclatent. Ousmane explique que lui et son groupe ont subi une attaque. Au cours de la confrontation, une pierre cogne accidentellement un élève. Hasard ou pas, la victime est ami du même Ousmane. L’élève saigne à la tête, sa chemise blanche est trempée de sang. Admis dans un centre de soin, il en ressort un peu plus tard.

La victime et ses amis reviennent au lycée pour rendre la monnaie à la sécurité. L’école est ainsi prise d’assaut par des jeunes déterminés à venger leur camarade. Une pluie de pierres s’abat alors sur l’école. La composition est arrêtée, chacun cherche à sauver sa tête. Rapidement, les forces de police arrivent sur les lieux pour y mettre de l’ordre. Il aura fallu du ‘’piments lacrymogènes’’ pour baisser la tension.

Pendant ce temps, le proviseur Georges Guilavogui, momentanément absent de l’établissement arrive. Il est vite persuadé par un noyau d’élèves loyalistes de quitter le coin ‘’Monsieur, éloignez-vous, c’est vous qu’ils cherchent’’ lui indiquent ces élèves.

Le calme revient peu à peu, mais déjà la nouvelle a fait le tour de la ville. Les responsables scolaires y compris le ministre de tutelle sont informés. A midi une réunion s’ouvre dans la salle 5. La direction de l’école, les profs, la direction communale de l’éducation de Ratoma, les élèves (sécurité et groupe d’Ousmane), représentant des forces de l’ordre, tentent de tirer l’affaire au clair.

Chacun récapitule les faits. Ousmane se défend, la sécurité accuse, le surveillant parle de coups. La polémique s’installe. Habib Sylla DCE de Ratoma, met en garde ‘’les fauteurs de troubles seront licenciés.’’

Mr Kindy prof d’anglais trouve lui que d’autres élèves ne voulant pas composer ont grossi le rang des révoltés.

Coup de théâtre, Mme Barry censeur des 11 e années dit avoir entendu un groupe d’élèves scandé ‘’Morlaye ou personne ! vive Morlaye ! Vive Morlaye!’’ Morlaye Soumah n’est rien d’autre que l’ancien proviseur du lycée de Kipé aujourd’hui en poste au lycée de Lambandji. Pour la dame, certains ont même dénoncé la rigueur instaurée par les nouvelles autorités. C’est une chose préparée à l’avance, martèle t-elle.

Le proviseur Georges de son côté, innocente son prédécesseur. Mais il estime que certains profs ont développé des pratiques peu orthodoxes à Kipé. Personne ne redoublait sa classe ici.

Cette étonnante révélation est d’ailleurs confirmée par Ousmane. Ce dernier qui dit faire la TSS8 n’a pas son nom dans le registre de cette classe. Finalement, il reconnait avoir remis 50.000fg à son prof principal de la 12e pour bénéficier d’une place en terminale.

Mr Guilavogui accuse des profs de ce genre d’inciter à la révolte contre l’autorité ‘’j’ai trouvé une pagaille totale ici. Mais depuis mon arrivée, quand un professeur vient à l’école, on note l’heure de son arrivée. Nous devons tous changer’’.

Dans cette cacophonie, difficile de savoir entre Morlaye Soumah et les profs qualifiés d’anti changement qui veut la tête de Guilavogui et d’ailleurs pour quel intérêt ?

Mamadou Samba Sow

Qui veut abattre Georges ?

Plusieurs responsables du lycée de Kipé pensent que des esprits mal intentionnés cherchent à saboter le travail du nouveau proviseur et son équipe.

Le vendredi 4 février dernier, le lycée de Kipé a été le théâtre de violents affrontements entre élèves. Tout est parti d’une altercation entre Ousmane Diallo et quelques élèves assurant la sécurité au niveau du portail. Venu composer en pantalon jean, Ousmane est empêché d’accéder au lycée.

Renvoyé, il cherche une lame aux dires des témoins pour en découdre avec les éléments de la sécurité. A la récréation, des échauffourées éclatent. Ousmane explique que lui et son groupe ont subi une attaque. Au cours de la confrontation, une pierre cogne accidentellement un élève. Hasard ou pas, la victime est ami du même Ousmane. L’élève saigne à la tête, sa chemise blanche est trempée de sang. Admis dans un centre de soin, il en ressort un peu plus tard.

La victime et ses amis reviennent au lycée pour rendre la monnaie à la sécurité. L’école est ainsi prise d’assaut par des jeunes déterminés à venger leur camarade. Une pluie de pierres s’abat alors sur l’école. La composition est arrêtée, chacun cherche à sauver sa tête. Rapidement, les forces de police arrivent sur les lieux pour y mettre de l’ordre. Il aura fallu du ‘’piments lacrymogènes’’ pour baisser la tension.

Pendant ce temps, le proviseur Georges Guilavogui, momentanément absent de l’établissement arrive. Il est vite persuadé par un noyau d’élèves loyalistes de quitter le coin ‘’Monsieur, éloignez-vous, c’est vous qu’ils cherchent’’ lui indiquent ces élèves.

Le calme revient peu à peu, mais déjà la nouvelle a fait le tour de la ville. Les responsables scolaires y compris le ministre de tutelle sont informés. A midi une réunion s’ouvre dans la salle 5. La direction de l’école, les profs, la direction communale de l’éducation de Ratoma, les élèves (sécurité et groupe d’Ousmane), représentant des forces de l’ordre, tentent de tirer l’affaire au clair.

Chacun récapitule les faits. Ousmane se défend, la sécurité accuse, le surveillant parle de coups. La polémique s’installe. Habib Sylla DCE de Ratoma, met en garde ‘’les fauteurs de troubles seront licenciés.’’

Mr Kindy prof d’anglais trouve lui que d’autres élèves ne voulant pas composer ont grossi le rang des révoltés.

Coup de théâtre, Mme Barry censeur des 11 e années dit avoir entendu un groupe d’élèves scandé ‘’Morlaye ou personne ! vive Morlaye ! Vive Morlaye!’’ Morlaye Soumah n’est rien d’autre que l’ancien proviseur du lycée de Kipé aujourd’hui en poste au lycée de Lambandji. Pour la dame, certains ont même dénoncé la rigueur instaurée par les nouvelles autorités. C’est une chose préparée à l’avance, martèle t-elle.

Le proviseur Georges de son côté, innocente son prédécesseur. Mais il estime que certains profs ont développé des pratiques peu orthodoxes à Kipé. Personne ne redoublait sa classe ici.

Cette étonnante révélation est d’ailleurs confirmée par Ousmane. Ce dernier qui dit faire la TSS8 n’a pas son nom dans le registre de cette classe. Finalement, il reconnait avoir remis 50.000fg à son prof principal de la 12e pour bénéficier d’une place en terminale.

Mr Guilavogui accuse des profs de ce genre d’inciter à la révolte contre l’autorité ‘’j’ai trouvé une pagaille totale ici. Mais depuis mon arrivée, quand un professeur vient à l’école, on note l’heure de son arrivée. Nous devons tous changer’’.

Dans cette cacophonie, difficile de savoir entre Morlaye Soumah et les profs qualifiés d’anti changement qui veut la tête de Guilavogui et d’ailleurs pour quel intérêt ?

Mamadou Samba Sow

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Publicité