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7 novembre 2009

Lycée de Donka : le proviseur aborde la

Lycée de Donka : le proviseur aborde la dégradation de son école et la vente présumée d’une partie de la cour de l’établissement

pro_donka

Le 19 octobre dernier, nous avons rencontrés dans son bureau le proviseur du lycée de Donka Moussagbè Diakité. Dans l’entretien, il évoque les problèmes auxquels font face son école.

De la dégradation du lycée : Mr Diakité se félicite de l’évolution du dossier : ‘’ le dossier de la rénovation avance à grand pas, il est à 90%.’’

Le bâtiment de 3e étage a été construit en 1950, aujourd’hui il est victime de toutes les intempéries, ce qui explique sa vétusté. Le proviseur nous indique le mal qui ronge le bâtiment : ‘’ sa toiture est partie en mai 2008 du fait d’une tornade. Tout cela a joué sur les piliers et les balustrades arrière. Alors nous avons commencés à constater un effondrement des balustrades et des fissures profondes sur les murs.’’

Avec la saison des pluies, l’eau pénètre dans les six classes du 3e étage et dans les autres du 2e. Pour l’heure, Mr Diakité minimise les risques et exclu tout effondrement.

Le proviseur accusé d’avoir baillé une partie de la cour de l’école : Le journal ‘’La Transparence’’ dans sa livraison numéro huit avait accusé Moussagbè Diakité et son surveillant Cheick Ahmed Tidjane N’diaye d’avoir illégalement cédé la partie située derrière le lycée à des citoyens. L’affaire avait alors défrayé la chronique.

Mr Diakité qui s’inscrit en victime a d’abord préféré donner quelques notions à l’auteur de l’article ‘’ le journaliste doit respecter la déontologie, vérifier les informations à la base avant de les livrer aux consommateurs.’’

Il persiste et signe que rien n’a été vendu ‘’ rien n’a été vendu vous pouvez aller voir. Je regrette qu’il y ait eu cet article sans fondement.’’

Le proviseur dit être victime d’un règlement de compte ‘’ j’ai demandé aux gens qui occupaient l’espace en question de quitter les lieux. C’est en ce moment que cette histoire a été montée pour dire que j’ai vendu la partie aux parents de certains ministres.’’

Dès après l’entretien, nous avons été conduit sur les lieux. Nous avons pu constater un terrain nu sur lequel se trouvent deux maisonnettes. L’une abriterait le gardien (sur le flanc sud), l’autre un professeur victime de sinistre (sur le flanc ouest).

Sow Mamadou Samba et Sow Mamadou Moussa

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