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7 novembre 2009

Coûts des fournitures scolaires : des prix qui parlent

Coûts des fournitures scolaires : des prix qui parlent

Après trois semaines de crise générale, la vie reprend peu à peu son cours normal à conakry. Pendant ce temps, les parents d’élèves profitent de la timide accalmie pour faire les achats des fournitures scolaires de leurs enfants.

Tôt le matin, les différents lieux de vente sont pris d’assaut par des clients venus de tous les horizons. A cet effet, nous avons enregistré les prix des fournitures scolaires les plus fondamentales au marché de Madina : pour les collégiens, le tissu kaki se vend à 10.000fg le mètre. Pour le complet d’un élève moyen cela nécessiterait 2,50 mètres correspondant à la somme de 25.000fg, sans compter les frais de couture. Pour les lycéens, les tissus bleu à 12.000fg et blanc à 15.000fg le mètre.

Egalement chez les tout-petits de l’école primaire, on y trouve des tenues cousues prêt à porter à des différents prix selon la taille et le sexe : 8 à 12.000fg chez les jeunes filles, 30.000fg pour les jeunes garçons.

Par ailleurs, un paquet de cahiers coûte 10.000fg, ce qui correspond à 1000 et 2000fg l’unité respectivement pour les cahiers de 100 et 200 pages. La boite de craie et l’ardoise sont vendues chacune respectivement 3000 et 2000fg. 3000fg est le prix d’un classeur en plastique et 10.000fg celui d’un cartable. Les sacs à dos se négocient à un prix qui oscille entre 25.000 et 40.000fg.

L’autre coin du marché communément appelé « Bordeaux » consacré généralement à la vente des vêtements friperies, reste convoité par les parents à revenus modestes. En cette période de rentrée des classes, on y trouve en abondance des chemises blanches à moindre coût, dont les prix tournent autour de 10.000fg.

Il ressort de ce constat que même si ces différents prix sont pour les uns raisonnables, mais restent tout de même pas à la portée du guinéen moyen, qui voit chaque jour se détériorer son pouvoir d’achat. A cela s’ajoute la fête de ramadan du 20 septembre qui engendre naturellement des dépenses considérables pour les parents et une semdiawobarry06@yahoo.fraine après la crise du 28 septembre. L’arrêt des activités un mois durant, chez un guinéen qui vit sinon vivote le jour au jour n’est pas du tout facile à supporter. Comme pour dire que ce dicton « Après la fête c’est la défaite » tien bon cette année encore dans notre bled. Bonne rentée des classes 2009-2010.

Mamadou Diawo Barry 3e Année Droit UGLC Sonfoniah. Tel: 64.52.07.08

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