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22 mai 2010

cheick Modibo Diarra

Portrait Cheick Modibo Diarra

Il est né en 1952 à Nioro du sahel au Mali, d’un père commis de l’administration coloniale et d’une mère qui disposait de trois coépouses.

Selon une pratique ancestrale, le jeune Modibo n’a pas été élevé par sa mère, mais confié à l’aînée des quatre épouses de son père, Binta. Il l’appelle ‘’Tata’’ qui signifie le chérit ou le bien le plus précieux de la terre. C’est à elle qu’il dit devoir sa joie de vivre, la confiance qu’il a dans l’avenir et dans les hommes. Un formidable atout dans sa vie qui n’est surtout pas facile.

Le jeune Modibo à la recherche du savoir

Modibo Diarra étudiera dans son mali natal, de l’école primaire jusqu’à l’obtention de son bac. C’est au cours de cette période qu’il bénéficiera d’une bourse pour les universités occidentales. Il étudie les mathématiques, la physique et la mécanique analytique à Paris à l’université Pierre et Marie Curie, puis l’ingénierie aérospatiales aux Etats-Unis à Harvard university (Washington DC). L’enseignement qu’il suit au lycée technique de Bamako, puis en France est selon lui trop théorique.

Sa véritable formation est venue plus de l’université Harvard de Washington où il avait pourtant posé sa candidature presque ‘’comme un gag’’ à l’occasion d’un voyage aux Etats-Unis. Inscrit en mécanique spatiale, il découvre là, d’autres méthodes basées sur l’expérience. C’est là que la NASA (national aeronautics and space administration) le remarque, alors qu’il enseigne entre autre la mécanique spatiale. Alors qu’il est accueillit dans cette université en 1976 ; en 1988 le centre de Pasadena lui offre deux fonctions, il choisit ‘’navigateur interplanétaire’’. Pour la beauté du titre, dit-il, qui le remplissait d’une jubilation si intense qu’aujourd’hui encore, malgré toutes ces années écoulées, elle n’est pas tarie. Le navigateur guide la sonde à travers les espaces sidéraux en calculant la trajectoire du petit engin. Cheick Modibo Diarra a donné sa pleine mesure dans cette tâche où on doit faire ce qui n’a jamais été fait.

Le monde s’intéresse au docteur Diarra lorsque l’exploration du sol martien par la sonde Pathinder, à bord de laquelle est installé le robot ‘’Sojourner truth’’ se révèle un succès total. Un véritable exploit que de calculer et de programmer l’itinéraire de la sonde, de sa base de lancement à Cap Canaveral à la vallée d’Arès sur Mars !

Le scientifique s’était auparavant illustré dans d’autres projets spatiaux, notamment en guidant les sondes Magellan vers venus en 1989, Galiléo vers Jupiter, Ulysse vers le soleil et Observer vers mars.

Depuis ces travaux, la carrière de Modibo devient extrêmement remarquable et ses relations et renommé grandissent par tout dans le monde.

Grand, imposant, au sourire généreux sous une barbe poivre et sel, Modibo Diarra sait faire partager sa passion pour les sciences en général et l’aventure spatiale en particulier. La mission ‘’Mars pathfinder’’ l’a fait connaître dans le monde entier. Il a été navigateur en chef de la sonde de la NASA qui a déposé le 4 juillet 1997 un robot mobile sur la planète rouge. Il a été également chargé par l’agence spatiale de faire connaître le projet auprès des élèves, des enseignants et plus généralement des américains qui sont des contribuables.

C’est lui aussi qui présentait l’opération sur Internet : avec 100 millions de connexions, le premier jour ouvrable après atterrissage, celle-ci a pulvérisé tous les records.

Dans un livre autobiographique intitulé ‘’navigateur interplanétaire’’, Modibo, n’hésite pas de dire que ce n’est pas l’itinéraire d’un ‘’premier de la classe’’, mais celui d’un gosse turbulent, puis d’un étudiant boursier en France qui rate ses examens ou néglige de les passer. Cheick Modibo affirme que :’’ j’étais un élève brillant, mais désorganisé. J’ai voulu monter aux lecteurs que si moi, qui suis d’une indiscipline notoire, j’ai fait cela, eux les mieux organisés peuvent faire mieux.’’

Docteur Ch. Modibo disait qu’il est néanmoins l’ambassadeur de l’Afrique au sein de Microsoft.

Ch. Modibo et l’Afrique

La pathfinder fondation pour l’éducation et le développement a été créé par Dr Diarra. Compte tenu des multiples résultats qu’il a publié dans le domaine de la science, l’UNESCO le nomme ambassadeur de bonne volonté dans son continent dans le but de promouvoir l’enseignement de la science, de la technologie et le développement des entrepreneurs.

C’est ainsi qu’il a reçu, à New York, le prix ‘’Africa-américain year 2000’’ pour l’enseignement de la science.

En novembre 1999, il crée le sommet africain de la science et des nouvelles technologies (SASNET), une association continentale d’ingénieurs et scientifiques africains prêts à appuyer ses efforts. C’est le Gabon qui abrite le siège de cette structure. De 1999 à 2005, il était à la tête de l’université virtuelle africaine située à Nairobi au Kenya pour faciliter l’accès aux jeunes à des ressources de qualité supérieure. Il a installé à Bamako un centre de recherche en énergie solaire.

Actuellement, ce scientifique est le conseiller du président gabonais Ali Bongo.

Dr Diarra n’a de cesse de promouvoir l’apprentissage des sciences de pointe en Afrique, de propager l’éducation scientifique comme la base solide du développement durable.

Pour lui, l’Afrique peut dépasser les pays avancés pour peu que nous comprenions l’importance des sciences et de la technologie.

Une recherche de Alsaïnou Barry, L3 journalisme à Ch. Modibo Diarra.

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